Oppidum à Incheville en Seine-Maritime

Oppidum

  • 76117 Incheville
Propriété de l'Etat ; propriété privée

Frise chronologique

Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
500 av. J.-C.
400 av. J.-C.
0
500
1800
1900
2000
VIe ou Ve siècle av. J.-C.
Découverte d'un skyphos
IVe et Ve siècles
Sépultures découvertes
1872
Découverte archéologique
3 février 1984
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Oppidum (cad. A 358 à 360 lieudit Le Bourg, 487 à 494, 498 à 501 lieudit Ferme de Mortagne, 597 à 601, 604 à 608, 778, 779, 799, 800, 1110 à 1112 lieudit Mortagne ; B 288, 295 lieudit Breuilly) : inscription par arrêté du 3 février 1984

Personnages clés

Mortimer Wheeler Archéologue ayant proposé une superficie de 12 hectares pour l'oppidum.
Abbé Cochet Archéologue ayant signalé des sépultures découvertes à proximité.

Origine et histoire

L'oppidum d'Incheville, dit camp de Mortagne, est situé sur la commune d'Incheville (Seine‑Maritime, Normandie) et est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 3 février 1984. Le site archéologique occupe le lieudit le Camp de Mortagne, dans la vallée de la Bresle, au sud‑est du village ; le site archéologique de Briga se trouve à 2,5 km. Sa superficie est de 28 hectares, bien que Mortimer Wheeler ait proposé 12 hectares. La partie de l'oppidum adossée au plateau est protégée par un rempart haut de 7 à 8 mètres, dont des tronçons mesurent entre 82 et 344 mètres de longueur, et deux portes s'ouvrent dans le rempart méridional. Le site n'a pas été fouillé en tant qu'oppidum, mais il a livré des meules en silex et, à proximité, un four à tuiles d'époque romaine. Un skyphos daté du VIe ou Ve siècle av. J.-C. aurait été découvert dans la Bresle en 1872 et est conservé au Musée des antiquités de Rouen. L'abbé Cochet signale des sépultures découvertes à proximité et datées des IVe et Ve siècles ; le mobilier issu de ces sépultures a intégré les collections du musée de la Société des antiquaires de Picardie à Amiens. Le site est présenté dans des travaux de référence, notamment Le Patrimoine des communes de la Seine‑Maritime et la Carte archéologique de la Gaule (76, La Seine‑Maritime), et figure sur des ressources en ligne telles qu'oppida.org et divers portails consacrés à l'archéologie, au monde celtique, à la Normandie et aux monuments historiques. Selon certaines interprétations, l'oppidum aurait pu marquer la limite entre les territoires des Calètes et des Ambiens et appartenir éventuellement au petit peuple des Catuslugi.

Liens externes