Palais archiépiscopal dans le Rhône

Palais archiépiscopal

  • 69005 Lyon
Palais archiépiscopal
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Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Les façades, les couvertures et les boiseries du XVIIIe siècle du grand et des petits salons : inscription par arrêté du 17 avril 1952

Origine et histoire

Le palais archiépiscopal de Lyon, dit palais Saint-Jean, est un édifice d'origine médiévale situé dans le 5e arrondissement de Lyon, à proximité de la primatiale Saint-Jean. Il a longtemps été la résidence des évêques puis des archevêques de Lyon et a connu de multiples aménagements. Confisqué pendant la Révolution, il a servi à partir de 1974 à l'entreposage des archives municipales de Lyon. Le monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 1952.

Les sources mentionnent un premier palais épiscopal, la « domus ecclesiae », décrit par Grégoire de Tours et Leidrade, mais sa localisation reste incertaine et les sondages archéologiques réalisés dans la zone n'ont pas permis de trancher. L'édifice actuel remonte à l'épiscopat d'Humbert, qui fit bâtir un ensemble doté de deux tours, au nord et au sud ; ces tours ont été conservées malgré les transformations ultérieures, la tour sud ayant été écrêtée tandis que la tour nord dépasse encore aujourd'hui. L'archevêque Hugues de Die ajouta un atrium et fit décorer la chapelle ; son successeur Josserand compléta les peintures et fit établir une galerie supérieure en 1118. Environ vingt ans plus tard, l'archevêque Pierre I rehaussa l'ensemble d'un second étage et rénova les niveaux inférieurs, et en 1200 Jean Belles-mains fit construire une cuisine. Après la construction du château de Pierre Scize par Renaud de Forez, le palais Saint-Jean fut toutefois délaissé pendant plusieurs siècles.

À la Renaissance, lorsque le château fut définitivement réquisitionné par le roi de France, l'archevêque Charles de Bourbon revint au palais intra-muros et entreprit d'importantes rénovations autour de 1466 pour le mettre au goût du jour. Les travaux les plus marquants furent l'édification d'un grand corps de bâtiment le long de la Saône, la construction d'une chapelle contre le chevet de la cathédrale et la couverture de la rue des Estrées par une terrasse ; des aménagements plus modestes comprirent une guérite sur la façade donnant sur la rivière et une porte monumentale au nord-ouest ouvrant sur la rue de l'archevêché.

Sont inscrites les façades, les couvertures et les boiseries du XVIIIe siècle du grand et des petits salons. Aujourd'hui, le bâtiment accueille l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon ainsi que la bibliothèque du 5e arrondissement de la Bibliothèque municipale de Lyon. Parmi les références consacrées au palais figurent des travaux de Catherine Arlaud et Magali Rolland sur des sondages archéologiques, l'étude d'Alphonse Sachet sur le pardon annuel de Saint-Jean et Saint-Pierre, et l'Obituaire de l'église primatiale de Lyon publié par Georges et Marie-Claude Guigue ; des ressources en ligne et des notices architecturales, notamment la base Mérimée, complètent la documentation.

Liens externes