Palais de justice d'Amiens dans la Somme

Patrimoine classé Patrimoine urbain Palais de justice

Palais de justice d'Amiens

  • Rue Victor-Hugo
  • 80000 Amiens
Palais de justice dAmiens
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Palais de justice dAmiens
Crédit photo : Captainm - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1864-1868
Première campagne de construction
1866
Adjudication des travaux
1873
Décès de Daullé
1874-1880
Seconde campagne de construction
1880
Suicide de Jean Herbault
29 juin 1994
Protection monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le Palais de Justice, y compris l'ensemble des grilles extérieures, la cour d'honneur et le jardin sur la rue Victor-Hugo (cad. AK 21) : inscription par arrêté du 29 juin 1994

Personnages clés

Jean Herbault Architecte départemental responsable de la conception et de la construction.
Natalis Daullé Architecte associé à Jean Herbault pour la conception du palais.
Jacques Hittorff Architecte ayant critiqué et adapté le projet initial.
Justin Sanson Sculpteur des œuvres du fronton et des statues de la façade.
Edmond Lévêque Sculpteur des statues de Montesquieu et d'Henri-François d'Aguesseau.
François Cressent Ébéniste ayant réalisé les boiseries du couvent des Célestins.
Émile Ricquier Architecte ayant dirigé les travaux de renforcement structurel.

Origine et histoire du Palais de justice

Le Palais de justice d'Amiens a été élevé sur l'emplacement de l'ancien couvent des Célestins et conçu pour regrouper en un même lieu l'ensemble des juridictions territoriales, faisant de lui l'un des premiers palais de justice en France à remplir cette fonction. Sa construction, menée à partir des plans de l'architecte départemental Jean Herbault, associé à Natalis Daullé, s'est déroulée en deux campagnes, de 1864 à 1868 puis de 1874 à 1880 ; l'entrepreneur Leroy-Digeon a été adjudicataire des travaux en 1866 et Natalis Daullé est décédé en 1873, laissant la direction à Jean Herbault. Le projet a suscité des critiques et des adaptations, notamment de la part de Jacques Hittorff qui intervint sur le parti architectural et sur la composition de l'entrée avec sa colonnade. L'édifice, de style néoclassique, est bâti en brique et pierre et présente un plan en U ; son entrée principale s'atteint par un grand escalier et est couronnée d'un fronton triangulaire supporté par six colonnes aux chapiteaux corinthiens. Les sculptures du fronton et les statues qui encadrent l'escalier, ainsi que la Charité de Saint-Martin et les allégories de l'Industrie et de la Science sur la façade nord, sont l'œuvre de Justin Sanson ; les statues de Montesquieu et d'Henri-François d'Aguesseau figurent sur la façade est et sont signées Edmond Lévêque. À l'intérieur, le décor reflète l'éclectisme du XIXe siècle et intègre un ensemble important de boiseries démontées au début du XVIIIe siècle et réalisées par François Cressent (avec la participation de son fils Charles) pour le couvent des Célestins, réintégrées dans l'ornementation du palais. Le bâtiment a connu d'importants problèmes structurels : l'affaissement de planchers dans de vastes salles, attribué à des erreurs de calcul et à un mauvais choix de matériaux, a nécessité le renforcement des voûtes et des planchers par des colonnes de fonte et des arcs de décharge, travaux conduits sous la direction d'Émile Ricquier après le suicide de Jean Herbault en 1880. Les grilles extérieures, la cour d'honneur et le jardin sur la rue Victor-Hugo font l'objet d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du 29 juin 1994. Une annexe du palais, l'Espace Pierre Dubois, est située rue Pierre Dubois.

Liens externes