Palais de l'Archevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône

Musée Musée des arts textiles et de la tapisserie

Palais de l'Archevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence

  • 28 Place Des Martyrs de la Résistance
  • 13100 Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché Musée des tapisseries à Aix-en-Provence intérieur du musée
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Palais de lArchevêché : Musée des tapisseries à Aix-en-Provence
Crédit photo : Georges Seguin (Okki) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1ère moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Archevêché, sauf partie classée : inscription par arrêté du 28 septembre 1926 ; Façade sur la place : classement par arrêté du 26 mars 1942

Origine et histoire du Musée des tapisseries

Le Palais archiépiscopal d'Aix-en-Provence, couramment appelé Palais de l'Archevêché ou ancien évêché, abrite aujourd'hui le Musée des Tapisseries et le théâtre. Le site a été occupé depuis l'Antiquité, comme l'ont confirmé des fouilles menées dans la cour lors de la rénovation du théâtre du Festival en 1984–1985. On y a découvert les murs de deux insulæ romaines, situés à environ 80 cm à 2 m sous terre, et une portion possible de rempart antique contre la rue Pierre-et-Marie-Curie, laissant envisager des fonctions militaires pour certains bâtiments. Après l'édification de la cathédrale Saint-Sauveur au XIe siècle, les évêques d'Aix conservèrent d'abord leur palais près de la vieille cathédrale de la Seds, puis firent construire un nouveau palais à cet emplacement au XIVe siècle. Les travaux ont été initiés en 1338 par Arnaud de Barchesio et complétés au fil des siècles, l'aile est étant attribuée à Robert Damiani en 1447. À partir du XVIe siècle, le palais reçoit plusieurs visites royales, dont celles de Charles IX (octobre 1564), de Catherine de Médicis (juin 1579), de Louis XIII (novembre 1622) — lors de l'une de ses visites il aurait dit : « À Arles, on m'a reçu comme un gentilhomme, à Marseille comme un roi, à Aix comme un Dieu » — et d'Anne d'Autriche en 1660 avec le jeune Louis XIV et la cour. Entre 1650 et 1730, soucieux d'affirmer leur rang, les archevêques confient à l'architecte Laurent Vallon d'importantes transformations qui donnent au palais son apparence actuelle. L'aile nord repose sur des fondations établies par le cardinal de Grimaldi en 1648 sur une galerie aménagée par le cardinal de Richelieu en 1624, et les plans et murs principaux datent de 1648. La façade ouest, avec son portail colossal et une porte au décor d'inspiration parisienne attribué au sculpteur toulonnais Toro, est achevée en 1715. Raymond de Boisgelin, nommé archevêque en 1770, se signale par son action humanitaire lors de la disette de 1772 et par son rôle politique aux États généraux, où il vote l'abolition des privilèges tout en défendant la propriété du clergé; il préside une assemblée du 23 novembre au 4 décembre 1789 et propose une donation de quatre cents millions de livres de la part du clergé. Les armes qui surmontent le portail correspondent à celles de Mgr de Bausset-Roquefort, archevêque en 1817. Classé monument historique en 1942, le palais accueille le musée des Tapisseries, consacré principalement à des tentures des XVIIe et XVIIIe siècles, et une section dédiée aux arts du spectacle avec maquettes, costumes, décors et documents sur l'histoire du Festival d'art lyrique. Le matériau dominant de la construction visible est la pierre de Bibémus, caractéristique de l'architecture aixoise des XVIIe et XVIIIe siècles. Au nord-est, le grand escalier à double révolution, daté de 1670, se distingue par sa disposition en diagonale. Créé en 1909 et aujourd'hui labellisé « Musées de France », le Musée du Palais est installé au 1er étage, dans les salons d'apparat. Sa collection de tapisseries se compose principalement de trois séries : Les Grotesques, inspirées par Jean Bérain, L'histoire de Don Quichotte d'après Charles-Joseph Natoire, et Les Jeux russiens d'après Jean-Baptiste Leprince. Les Grotesques forment un ensemble de six pièces, réalisées vers 1680 d'après des cartons de Jean-Baptiste Monnoyer s'inspirant de Jean Bérain, dominées par des tons orangés et utilisées comme décors de théâtre. L'histoire de Don Quichotte, exécutée d'après les cartons de Natoire entre 1735 et 1745, est un exemplaire unique au monde, avec des scènes telles que la princesse de Micomicon, Dulcinée, le chevalier des miroirs, la caverne de Montesinos, Don Quichotte chez la duchesse, son désarmement par les dames, le départ de Sancho pour l'île de Barataria, Sancho et la marchande de noisettes, et le repas de Sancho à Barataria. Ces tentures avaient été commandées par Pierre Griniod d'Orsay pour un hôtel particulier parisien et se trouvaient, jusqu'à la Révolution, dans l'ancien château d'Orsay. Les Jeux Russiens, réalisés en 1770 d'après Leprince, figurent des scènes champêtres à la mode au XVIIIe siècle, mettant en scène des bohémiennes dansant, déjeunant et des chasseurs d'oiseaux. À partir des années 1970, les collections se sont enrichies d'un fonds d'art textile, d'un fonds d'art contemporain (Cane, Buraglio, Bioulès, Surian, Garanjoud) et d'un fonds relatif aux arts du spectacle lié à la mémoire du Festival d'art lyrique. Cette orientation a fait du musée le lieu principal pour la conservation des patrimoines lyriques de la ville, dans la perspective de la création d'une « Maison de l'opéra » destinée à accueillir décors, costumes et maquettes issus du Festival d'art lyrique et du théâtre du Jeu de Paume.

Liens externes

Conditions de visite

  • Téléphone : 04 88 71 74 15
  • Contact organisation : 04 42 23 09 91