Palais du Commerce dans le Rhône

Palais du Commerce

  • 69002 Lyon
Palais du Commerce
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Crédit photo : Jean-Louis Lascoux - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Palais du Commerce (cad. AC 58) : classement par arrêté du 10 février 1994

Origine et histoire

Le Palais du Commerce, ou palais de la Bourse, est un édifice du 2e arrondissement de Lyon, classé monument historique depuis le 10 février 1994. Commandé par le préfet Claude-Marius Vaïsse, sa construction fut confiée à l'architecte René Dardel après la décision de 1853 de doter la Presqu'île d'un ensemble monumental. Destiné à accueillir un musée d'art et d'industrie, des magasins, la compagnie des agents de change et des courtiers en soie ainsi que la chambre et le tribunal de commerce, il fut édifié au milieu des années 1850 et inauguré le 25 août 1860 par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Bordé par la place des Cordeliers au sud, la place de la Bourse au nord, la rue de la République à l'ouest et la rue de la Bourse à l'est, l'édifice abrite aujourd'hui le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Lyon. La Bourse de Lyon y tint une place financière importante, avec des phases d'expansion et de crise à la fin du XIXe siècle et un rôle marqué dans la spéculation et le financement des entreprises locales au début du XXe siècle, notamment pour le secteur hydroélectrique dans les années 1920. Parmi les usages antérieurs figurent l'installation du tribunal de commerce de 1861 à 1995, la présence de la compagnie des courtiers en soie (qui quitta le bâtiment dès 1867), le conseil des prud'hommes jusqu'en 1927 et le siège du Crédit Lyonnais jusqu'en 1934. C'est en sortant du palais, le 24 juin 1894, que le président de la République Sadi Carnot fut assassiné par Sante Geronimo Caserio ; le lieu est signalé par un pavé rouge et une plaque commémorative. Le bâtiment mesure 56,6 mètres sur 64,5 mètres et s'organise autour de quatre pavillons d'angle encadrant une salle centrale, la Salle de la Corbeille, qui occupe toute la hauteur de l'édifice. Les façades nord et sud sont richement décorées d'entablements, de balcons et de colonnes, et la décoration sculptée évoque la destination commerciale et industrielle du palais avec des allégories de la Justice, de la Tempérance, de l'Agriculture, du Commerce et de l'Industrie. De nombreuses peintures de plafonds intérieurs sont l'œuvre d'artistes lyonnais tels qu'Antoine Claude Ponthus-Cinier et Jean-Baptiste Beuchot. Devant l'escalier donnant sur la place des Cordeliers se trouve une allégorie en marbre blanc représentant la Saône et le Rhône unissant leurs bras, œuvre d'André Vermare datée de 1905. La Salle de la Corbeille est ornée d'armoiries des principales villes commerciales selon les dessins de René Dardel et présente, au premier niveau, quatre niches contenant les statues des éléments : la Terre et l'Air par Jean-Marie Bonnassieux, l'Eau et le Feu par François Félix Roubaud. La galerie supérieure porte quatre statues de Joseph-Hugues Fabisch représentant les quatre parties du monde, et, au-dessus de l'horloge sud, un groupe sculpté par Bonnassieux figure « l'heure prochaine », « l'heure du moment » et « l'heure passée ». Au dernier niveau alternent des cariatides et des atlantes en bois de tilleul sculptés par Guillaume Bonnet. Destiné à de nombreuses institutions dès l'origine, le palais illustre les goûts et les mentalités du Second Empire et conserve aujourd'hui un rôle majeur dans la vie économique et patrimoniale de Lyon. Le site est desservi par la station de métro Cordeliers.

Liens externes