Palais Gallien de Bordeaux en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine urbain Palais

Palais Gallien de Bordeaux

  • Rue du docteur Albert-Barraud
  • 33000 Bordeaux
Palais Gallien de Bordeaux
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Crédit photo : Frédéric Rodrigo - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Gallo-romain, 3e quart IIIe siècle

Patrimoine classé

Amphithéatre dit Palais Gallien (restes) (cad. KT 0048) : classement par liste de 1840

Origine et histoire du Palais Gallien

Restes de l'amphithéâtre dit Palais Gallien

Le Palais Gallien est un amphithéâtre antique de la ville gallo-romaine de Burdigala, situé au nord de l'occupation antique, près du grand chemin du Médoc (actuelle rue Fondaudège). La datation de l'édifice a fait l'objet de débats : il a été successivement attribué au début du IIe siècle, proposé entre 254 et 268, tandis que des fouilles récentes évoquent la fin du Ier ou la première moitié du IIe siècle. Au Moyen Âge et après, il a servi de carrière de pierre ; il porte le nom de « Palais Gallien » à partir de 1367, une appellation liée soit à l'empereur Gallien, soit à la figure légendaire de Galiene. Abandonné à la fin de l'Antiquité et peut‑être victime d'un incendie selon la tradition, il est devenu un dépotoir à la Révolution puis vendu en lots en 1793, des démolitions ayant été interrompues en 1794 et stoppées par une décision préfectorale en 1800. Classé parmi les monuments historiques dès 1840, il a fait l'objet de consolidations au XIXe siècle et de campagnes de fouilles entre 1953 et 1964, puis de nouvelles opérations scientifiques de 2010 à 2012 menées en partenariat entre la Ville de Bordeaux, l'État et l'Institut Ausonius.
Il ne subsiste aujourd'hui que peu d'éléments visibles : la porte nord‑ouest, la courbure d'un mur annulaire attenant, quelques travées et arcades ainsi que une petite partie d'un mur rayonnant, tandis que la majeure partie de l'emprise est intégrée au bâti moderne ; le tracé de l'arène demeure néanmoins lisible dans le parcellaire du quartier. Les vestiges permettent d'estimer les dimensions de l'édifice à 132 × 111 mètres pour une hauteur possible de 25 mètres, avec une arène de 70 × 47 mètres et une capacité évaluée à 22 000 spectateurs. L'ossature repose sur sept ellipses concentriques, nervurées en 64 travées donnant sur des arcades extérieures ; une soixantaine d'arcades ouvraient sur des galeries et vingt accès se prolongeaient jusqu'à l'arène. Deux portes axiales, situées aux extrémités de l'ellipse, desservaient un vomitoire central flanqué de couloirs latéraux qui traversaient les enceintes extérieures pour déboucher dans une galerie ouverte sur l'arène. Les élévations étaient rythmées par des pilastres, toscans au rez‑de‑chaussée et doriques à l'étage, et surmontées d'une corniche à modillons ; les ouvertures supérieures associaient une arcade encadrée de deux niches. Les maçonneries montrent l'emploi de l'opus mixtum, alternant lits de moellons et lits de briques, avec des cordons de briques visibles en parement. L'absence de vestiges de voûtes intérieures et la présence de nombreux trous de poutres dans les murs annulaires suggèrent que les gradins et les planchers étaient en bois, soutenus par une charpente dont les éléments étaient encastrés dans les murs. Aujourd'hui, le site est accessible dans la ville moderne depuis la rue du Docteur Albert‑Barraud, à proximité de la rue Fondaudège, et desservi par le tramway TBM (ligne D, stations Croix de Seguey et Fondaudège Muséum).

Liens externes