Palais Granvelle à Besançon dans le Doubs

Patrimoine classé Patrimoine urbain Palais Bâtiment Renaissance

Palais Granvelle à Besançon

  • Palais Granvelle Grande Rue
  • 25000 Besançon
Palais Granvelle à Besançon
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Crédit photo : JGS25 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIe siècle, XVIIe siècle, 1ère moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le palais : classement par liste de 1862 - La cheminée du XVIIe siècle avec plaque en fonte armoriée provenant de la salle à manger à rez-de-chaussée de l'Hôtel Saint-Paul sis 11, rue Battant à Besançon : inscription par arrêté du 26 janvier 1928

Origine et histoire du Palais Granvelle

Le palais Granvelle, palais Renaissance du XVIe siècle à Besançon, a été édifié pour Nicolas Perrenot de Granvelle, premier conseiller d'État et garde des sceaux de l'empereur Charles-Quint. La construction s'étend des années 1530 aux années 1540 : Nicolas Perrenot acheta plusieurs parcelles entre 1531 et 1535 et entreprit les travaux dont le gros-œuvre fut achevé vers 1542, des chronogrammes de 1534, 1539 et 1540 jalonnant le chantier. Il fit aménager une tour avec passage voûté au-dessus de la ruelle des Carmes pour relier le palais à l'église des Carmes, où il fit établir une chapelle funéraire en 1549 ; cette tour fut détruite en 1782 pour élargir la ruelle (actuelle rue de la Préfecture). À la mort de Nicolas en 1550, le palais passa à son fils Thomas puis, par héritage, à la famille de la Baume Saint-Amour ; la ville loua l'édifice pour y loger le gouverneur de la province en 1676 et l'acquit finalement en 1712, après des cessions partielles intervenues dès 1710. Au XVIIIe siècle le palais conserva des fonctions résidentielles, abrita une salle de théâtre et, en 1752, l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts ; y furent aussi installées une école de dessin et une académie de musique. Vendu comme bien national pendant la Révolution, il devint immeuble de rapport pendant une grande partie du XIXe siècle ; la municipalité le racheta au milieu du siècle (achat cité en 1863-1864). La partie gauche dite « petit Granvelle », comprenant communs et écuries, fut progressivement transformée ou démolie au XIXe siècle : le corps sur rue fut reconstruit pour l'habitation au début du siècle, les grandes écuries furent démolies en 1897 pour agrandir la promenade Granvelle et une école de filles fut édifiée sur une partie de l'emprise. L'aile sud, ancienne orangerie, fut louée à une brasserie en 1868 ; celle-ci fut achetée en 1932 et transformée en 1933 par l'architecte Julien Polti. Entre 1872 et 1890, l'architecte en chef des Monuments historiques Édouard Bérard mena des restaurations et proposa un projet d'extension pour accueillir les musées municipaux, projet qui ne fut pas réalisé. Au début du XXe siècle, des corps de bâtiments disparates côté droit furent remplacés par une banque construite en 1932. À partir de 1950 le palais fut converti en musée d'histoire, puis, à la fin du XXe siècle, transformé en musée du Temps ; la première tranche de travaux permit une réouverture partielle en juin 2002. Sur le plan architectural, le palais se compose de quatre corps de bâtiment autour d'un sous-sol voûté en berceau et d'une cour intérieure pourvue d'un portique et d'une galerie ; des arcades en anse de panier et une fontaine marquent ce cœur de l'édifice. L'escalier d'honneur s'inscrit dans une tour carrée couronnée d'un oratoire ; la façade, d'influence italienne et flamande, présente trois niveaux et cinq travées coiffés d'un toit percé de lucarnes de type gothique. Les communs, remises et écuries délimitaient deux cours et l'orangerie de l'aile sud ouvrait sur le jardin prolongé par un verger devenu jardin public. Plusieurs éléments sculptés portent des inscriptions de la famille Granvelle, dont la devise latine et des chronogrammes, et un monogramme IOA sur un chapiteau dont l'interprétation comme signature d'architecte demeure sans preuve. Le palais est protégé au titre des monuments historiques depuis la liste de 1862, et la cheminée du XVIIe siècle avec plaque en fonte armoriée est inscrite depuis le 26 janvier 1928. Depuis 2002, le musée du Temps occupe les lieux, présentant une collection horlogère issue des fonds du musée des Beaux-Arts et du musée d'Histoire, et la cour sert régulièrement de cadre à des expositions, concerts et manifestations culturelles municipales.

Liens externes