Fondation initiale 1032 (≈ 1032)
Construction du premier édifice de l'abbaye Saint-Georges.
Fin du XIIe siècle
Destruction de l'édifice
Destruction de l'édifice Fin du XIIe siècle (≈ 1295)
L'abbaye originale est détruite à la fin du XIIe siècle.
1670
Reconstruction du palais
Reconstruction du palais 1670 (≈ 1670)
Reconstruction du palais sous la direction de l'abbesse Magdelaine de la Fayette.
1789
Transformation en caserne
Transformation en caserne 1789 (≈ 1789)
Le palais est transformé en caserne pendant la Révolution française.
1921
Incendie dévastateur
Incendie dévastateur 1921 (≈ 1921)
Un incendie détruit l'intérieur du bâtiment, ne laissant que les façades.
1930
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1930 (≈ 1930)
Le palais est inscrit au titre des monuments historiques.
2018
Réhabilitation en maison citoyenne
Réhabilitation en maison citoyenne 2018 (≈ 2018)
Le palais est réhabilité pour devenir une Maison de citoyenneté et de la tranquillité.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. BP 601) : inscription par arrêté du 22 mars 1930
Personnages clés
Magdelaine de la Fayette
Abbesse ayant présidé la reconstruction du palais en 1670.
Pierre Corbineau
Architecte de l'école lavalloise à l'origine du projet de reconstruction.
Origine et histoire du Palaiss Saint-Georges
L'ancienne abbaye Saint-Georges, dite palais Saint-Georges, a été reconstruite en 1670 sur l'emplacement d'un premier édifice établi vers 1032 et détruit à la fin du XIIe siècle. L'ensemble présente un bâtiment central flanqué d'un pavillon à chaque extrémité. La façade principale s'ordonne en dix-neuf travées identiques : au rez-de-chaussée une arcade formant portique, aux deux étages une fenêtre à arc surbaissé, et dans la toiture des lucarnes alternant fronton triangulaire et circulaire. L'abbesse Magdelaine de la Fayette a présidé la reconstruction en 1670, et son nom en lettres capitales est inscrit sur la façade. L'architecte de l'école lavalloise Pierre Corbineau est à l'origine du projet, et la grande galerie donnant sur le jardin vers la Vilaine rappelle le cloître du monastère des Ursulines de Laval. Le bâtiment central comprend une galerie orientée au sud composée de dix-neuf arcades, et au-dessus des piliers sont fixées des lettres en fer formant « MAGDELAINEDLFAYETTE », mentionnées comme assurant la stabilité de l'édifice. Au centre se trouve un fronton circulaire surmonté d'une croix et portant un blason parti de France et de Bretagne ; entre le premier et le deuxième étage, au niveau du fronton central et à chaque extrémité, figurent les blasons de la famille La Fayette. Un jardin à la française s'étend devant la façade. Le palais se situe à l'est du centre-ville de Rennes, dans la partie ouest du quartier Thabor - Saint-Hélier - Alphonse Guérin, le long de la Vilaine à l'extrémité de la rue Jean Janvier. Lors de la Révolution française, le palais Saint-Georges fut transformé en caserne. Dans la nuit du 4 au 5 août 1921, un incendie dévastateur détruisit l'intérieur du bâtiment, ne laissant que les maçonneries des façades. Après cession par l'armée à la Ville de Rennes, le palais fut reconstruit et accueillit ensuite la caserne des sapeurs-pompiers, la police municipale et divers services administratifs municipaux. Le monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 22 mars 1930. À partir de 2010, l'idée d'aménager le palais en hôtel de luxe a été envisagée ; en juin 2013 quatre candidats ont présenté des projets de 120 à 140 chambres. Un lauréat devait être désigné début 2014 pour des travaux envisagés en novembre 2016 et une ouverture prévue pour juillet 2018, mais le projet fut abandonné en novembre 2014 au profit de la construction d'un hôtel place des Lices. Le 3 décembre 2018, le conseil municipal a voté la réhabilitation du palais Saint-Georges pour en faire une Maison de citoyenneté et de la tranquillité ouverte au public. Au rez-de-chaussée, des guichets accueilleront le public pour effectuer des formalités, tandis que dans les étages plusieurs services municipaux seront regroupés. La police municipale y sera rejointe par la direction du quartier centre et par les services chargés de la santé publique et du handicap, des associations, de la jeunesse et de l'égalité, de la culture, des sports et de la communication. Les archives des travaux effectués sur le palais sont conservées aux archives municipales de Rennes et ont été numérisées ; elles sont consultables en ligne.