Parc des Forges de Varennes à Champsecret dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine industriel Forge Musée de la forge et de la métallurgie

Parc des Forges de Varennes à Champsecret

  • les Forges de Varennes
  • 61700 Champsecret
Forges de Varennes à Champsecret
Forges de Varennes à Champsecret
Forges de Varennes à Champsecret
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Forges de Varennes à Champsecret
Forges de Varennes à Champsecret
Crédit photo : Eponimm - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Haut fourneau, forge, fenderie, façades et toitures des deux halles à charbon et de la maison ouvrière, chapelle des forgerons en totalité, système hydraulique comprenant la retenue de la fenderie, les deux retenues des forges avec leurs vannes, les canaux d'amenée souterrains, le canal de fuite (cad. S 1, 3 à 6, 10, 11) : classement par arrêté du 16 juillet 1987

Origine et histoire de La Forge de Varennes

Les forges de Varenne, situées à Champsecret dans l'Orne, sont un ancien établissement métallurgique actif de la fin du XVIe siècle jusqu'à la cessation d'activité vers 1866. Elles constituent l'exemple normand le plus représentatif du procédé wallon et font partie des sites les mieux conservés d'Europe ; le site a été classé monument historique en 1987. L'affinerie est attestée dès 1586 et une fenderie l'est en 1614 ; la forge fut acquise en 1671 par Louis Berryer, qui réorganisa le site et reconstruisit l'affinerie actuelle. Un haut fourneau, alimenté en fonte par celui de Dompierre et par un fourneau présent sur place en 1668, fut reconstruit par J.-P. Chanconel en 1767. La production de 1789 est documentée : 6 000 quintaux de fonte, 400 quintaux de fer en barre et 3 600 quintaux de fer de fenderie. Des transformations eurent lieu en 1806 sous le comte de Redern et un four à puddler fut installé après 1844 par René Catois. Le site employa une main-d'œuvre importante : 124 ouvriers en 1808 et environ 80 vers 1850.

Le site conserve l'ensemble des éléments industriels et hydrauliques : bassins de retenue desservant les ateliers, haut fourneau au bois, affinerie de type wallon, fenderie avec un four à réverbère, magasin à fer, halle à charbon, un logement d'ouvriers et la chapelle des forgerons abritant la statue de saint Éloi. Une importante collection de modèles en bois (taques de cheminées, grilles, roues de wagons) et divers objets métallurgiques, chaudrons, balances et statues de saint Éloi et sainte Anne sont protégés depuis 1990 au titre des objets des monuments historiques. Un fonds d'archives privées relatif à l'usine est conservé à Champsecret.

Plus d'une douzaine de maîtres de forges sont recensés depuis le XVIIe siècle, parmi lesquels Jean Pierre sieur de la Croix, Georges Boullay, Zacharie Chouet, Martin de La Touche, les familles Alexandre et Collet de Saint-James, Jean Jacques Goblin et d'autres acteurs locaux. À la veille et pendant la Révolution, plusieurs sociétés et associés louèrent ou exploitèrent les forges, notamment des membres des familles Chancerel, Dumesnil Dubuisson, Delaroche, Delarue, ainsi que divers repreneurs recensés jusqu'au début du XIXe siècle. Au XIXe siècle, la propriété et l'exploitation se succèdent : Jean Sigismond Ehrenreich de Redern Bernsdorf fait reconstruire les installations en 1806, puis se succèdent des propriétaires et exploitants tels que Pierre Jean Joly de Tillière, Schnetz et Thirion, Thiron (avec Lhermenant comme exploitant), René Catois, Pierre Niaux et Eugène Cabrol.

Racheté dans les années 1990 par l'association Vivre en famille, le site fait l'objet depuis 2003 de visites guidées organisées par l'association Le Savoir et le Fer. D'importants travaux de restauration ont été lancés en 2018, soutenus par le Loto du patrimoine ; la restauration du haut fourneau, de l'affinerie et de la fenderie a été achevée en 2022.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Contact organisation : 02 33 37 96 07 / 06 15 74 53 68