Parc Noisot à Fixin en Côte-d'or

Parc Noisot

  • 21220 Fixin
Parc Noisot
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Crédit photo : Arnaud 25 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le parc Noisot, en totalité, y compris ses murs d'enceinte, ses parties bâties, ses sculptures (L'Eveil de Napoléon, par François Rude ; François Rude en buste, par Paul Cabet ; Le commandant Noisot en buste, par Paul Cabet) ainsi que leurs socles et leurs grilles, l'escalier des cent marches et les deux allées d'accès arborées à l'est du parc, situé rue de la Perrière, sur les parcelles n° 29, n° 31 à n° 36, n° 45, n° 46 et n° 48, figurant au cadastre section 0A et sur la parcelle n° 151, figurant au cadastre section AN, tel que coloré en rouge sur le plan annexé à l'arrêté : classement par arrêté du 7 août 2024

Origine et histoire

Le musée et parc Noisot de Fixin, situé sur les hauteurs de Fixin près de Dijon (Côte‑d'Or, Bourgogne‑Franche‑Comté), est un « Musée Napoléon Ier » labellisé Musée de France et un parc forestier aménagé au XIXe siècle par le capitaine Claude Noisot (1787‑1861). Ancien grenadier de la vieille garde et officier de la Légion d'Honneur, Noisot suivit Napoléon à l'île d'Elbe; à son retour et à sa retraite il acheta un terrain de cinq hectares qu'il fit planter entre 1830 et 1840 de pins laricio de Corse en hommage à l'empereur. En 1840 il fit tailler cent marches dans la roche des falaises du parc pour évoquer les Cent‑Jours. Il installa le musée Napoléon Ier dans le bastion crénelé, réplique de l'habitation de l'empereur à l'île d'Elbe (ancienne maison du gardien), où il exposa souvenirs des guerres napoléoniennes, statues, tableaux, objets et documents; le musée fut inauguré le 19 septembre 1847 par Louis‑Napoléon Bonaparte. Noisot fit réaliser par son ami, le sculpteur dijonnais François Rude, une statue en bronze intitulée « Napoléon s'éveillant à l'immortalité » ou « Réveil de Napoléon », représentant l'empereur enchaîné au rocher de Sainte‑Hélène qui reprend vie pour se libérer. Mort à Fixin le 14 avril 1861, il souhaitait être enterré debout « sabre au clair » face à la statue; la roche empêchant cette volonté, il fut inhumé couché dans son parc avec pour épitaphe « Un soldat de Napoléon Ier XIV AVRIL MDCCCLXI »; le buste en bronze qui orne sa sépulture est l'œuvre de Paul Cabet, élève de Rude. Le parc, y compris ses murs d'enceinte, ses parties bâties, ses sculptures, les Cent marches et les deux allées d'accès arborées à l'est, a été inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 28 septembre 2022; un nouvel arrêté de classement du 7 août 2024 se substitue à cet arrêté d'inscription.

Liens externes