Pavillon de Grenneville à Crasville dans la Manche

Patrimoine classé Patrimoine urbain Pavillon

Pavillon de Grenneville à Crasville

  • 1 Le Pavillon
  • 50630 Crasville
Pavillon de Grenneville à Crasville
Pavillon de Grenneville à Crasville
Pavillon de Grenneville à Crasville
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Pavillon de Grenneville à Crasville
Pavillon de Grenneville à Crasville
Pavillon de Grenneville à Crasville
Crédit photo : Xfigpower - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVe siècle, 1er quart XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du logis ainsi que son escalier à vis et la cheminée en granit du rez-de-chaussée ; ruines du colombier ; portes charretières (cad. B 85, 86) : inscription par arrêté du 26 octobre 1994

Origine et histoire du Pavillon de Grenneville

Le pavillon de Grenneville, situé sur la commune de Crasville (Manche, Normandie), se trouve à 250 mètres au nord-est et en contrebas de l'église Notre-Dame de Grenneville. Il a été édifié à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle ; son escalier à vis témoigne de cette période. Des modifications ont été apportées au début du XVIIe siècle, notamment la cheminée, puis d'autres remaniements ont eu lieu au XVIIIe siècle. La tour et la partie gauche du logis auraient été construites au XVe siècle par Guillaume Murdrac (Meurdrac), qui est signalé en 1463 comme résidant au manoir et marié à Robinette de Grimouville. Nicolas de Murdrac, époux de Madeleine Kadot (ou Cadot), serait le constructeur de la partie droite ; leurs armes figurent sur le manteau d'une cheminée. En 1710, Madeleine obtint l'autorisation d'y faire bâtir une chapelle aujourd'hui disparue. Le dernier Meurdac seigneur de Grenneville mentionné est Félix, tué à la guerre en 1760 ; en 1763, Marie-Françoise Murdrac épousa le marquis Pierre-Raymond de Pierrepont. Daté globalement du XVIe siècle, le manoir présente des ouvertures plus récentes et un pavillon en avancé. Une double porte ornée donne accès au logis et une autre arcade s'ouvre côté campagne. Situé à 25 mètres d'altitude, il offre depuis sa cour d'honneur une vue sur la mer. La cour, entourée de communs, a conservé deux portes charretières. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 26 octobre 1994 : sont inscrits les façades et toitures du logis, son escalier à vis, la cheminée en granit du rez-de-chaussée, les ruines du colombier et les portes charretières.

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