Origine et histoire du Pavillon de la Suède et de la Norvège
Le pavillon de la Suède et de la Norvège provient de l'Exposition universelle de 1878 et a été conçu par l'architecte norvégien Henrik Thrap-Meyer. Le prince George Stirbey fit adjoindre ce pavillon à une maison construite vers 1890 pour sa fille adoptive, Consuelo Fould : la partie gauche constituait le pavillon de Suède et la partie droite celui de Norvège. Consuelo Fould y vécut et y peint ; un atelier d'artiste, réalisé par l'architecte Pasquier, complétait l'ensemble. À sa mort, elle légua une partie de sa fortune à la commune de Courbevoie à la condition que l'ensemble soit transformé en musée au nom de son professeur, Ferdinand Roybet ; le bâtiment fut légué à la commune en 1927 et le musée Roybet‑Fould ouvrit ses portes au parc de Bécon en 1951. Le pavillon est accolé au bâtiment du musée et se situe dans le parc de Bécon, où se trouve également le pavillon des Indes britanniques de l'Exposition de 1878. Le musée a été restauré il y a quelques années. Les collections rassemblent des œuvres de la seconde moitié du XIXe siècle, notamment celles de Consuelo Fould et de Ferdinand Roybet. On y trouve aussi des sculptures et des peintures de Jean‑Baptiste Carpeaux, des dessins d'Alexandre Séon et des peintures d'Adolphe La Lyre, Ary Scheffer, Léon‑Charles Canniccioni, Auguste Durst et Albert Gleizes. Le musée conserve par ailleurs une collection de jouets, des témoignages de l'histoire locale — notamment un souvenir du retour des cendres de Napoléon Ier, des affiches et des cartes postales — ainsi que des vestiges du palais des Tuileries incendié pendant la Commune. Il organise régulièrement des expositions temporaires consacrées aux jouets, parmi lesquelles Les Trains‑jouets de 1835 à 1940 (1975), La Poupée française (1980), Poupées‑merveilles (29 novembre 1986‑11 janvier 1987) et Poupées tibétaines (3 décembre 1988‑22 janvier 1989).