Pavillon Monvoisin, Cité Rebard

Pavillon Monvoisin, Cité Rebard

  • 97300 Cayenne
Propriété de l’État

Frise chronologique

Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
2100
1850
Concession initiale
1901
Concession définitive
1922
Vente à Bouygues
1954
Rachat par l'État
Aujourd'hui
Aujourd'hui
3e quart XXe siècle
Construction du pavillon

Patrimoine classé

Le pavillon Monvoisin, en totalité, situé cité Rebard, rue Paul Behary Laul Sirder, figurant au cadastre parcelle n° 98 section AN : inscription par arrêté du 10 octobre 2024

Personnages clés

Achille Houry Propriétaire initial concédant les terrains en 1850.
Anaïs Sainte-Rose Obtient la concession définitive des terrains en 1901.
Marie-Anne Brisset Achète une partie des terrains en 1907.
John Henry Entrepreneur ayant remplacé la briqueterie par une laiterie.
Jean-Baptiste Bouygues Douanier ayant acheté les terrains en 1922.
Laurent Euphrasius Rebard Industriel ayant donné son nom à la Cité Rebard.

Origine et histoire

À partir des années 1940, l'est de Cayenne se développe et son urbanisation est pensée pour accueillir les services publics ainsi que les logements de leurs personnels. Les terrains concernés avaient été concédés dès 1850 par Achille Houry, alors propriétaire d'une briqueterie. En 1901, Mademoiselle Anaïs Sainte‑Rose obtient la concession définitive des quinze hectares auparavant appartenus à Houry. En 1907, elle vend trois hectares à Marie‑Anne Brisset et loue les douze hectares restants, sur lesquels la laiterie John Henry remplace la briqueterie. À la mort de Brisset en 1911, ses biens passent à ses deux enfants ; le fils décède en 1917 et laisse pour seule héritière sa sœur Juliana Andrina Henry, encore mineure. Le père, John Henry, entreprend alors des démarches pour revendre les terrains, immeubles et dépendances de sa fille et vend finalement en 1922 à Jean‑Baptiste Bouygues, douanier à la retraite. Bouygues cède les immeubles en 1926 à Constantin Bellony, qui, six mois plus tard, vend à l'industriel Laurent Euphrasius Rebard, dont le nom sera retenu dans la toponymie locale. En 1954, l'État rachète la parcelle à Rebard en vue de construire des lotissements, bureaux et logements de fonctionnaires dans le cadre de la départementalisation. C'est ainsi que la cité aménagée pour le lotissement du Bureau Minier Guyanais prend le nom de Cité Rebard, en référence au propriétaire auprès duquel l'État a acquis les quinze hectares nécessaires à ce projet urbain et architectural.

Liens externes

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