Phare de Goulphar à Bangor dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine maritime Phare classé MH

Phare de Goulphar

  • Phare du Goulphar
  • 56360 Bangor
Phare de Goulphar
Phare de Goulphar
Phare de Goulphar
Phare de Goulphar
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Phare de Goulphar
Phare de Goulphar
Phare de Goulphar
Crédit photo : Remi Jouan - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

2e quart XIXe siècle, 4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le Grand phare, avec la parcelle et les bâtiments situés sur celle-ci (cad. YB 32) : inscription par arrêté du 12 juin 1995 - Le grand phare, à savoir le phare lui-même en totalité, les murs, grilles et terrain d'assiette et son enclos, le bâtiment de l'ancienne sirène de brume (cad. YB 32, 185) : classement par arrêté du 23 mai 2011

Origine et histoire du Phare de Goulphar

Le Grand Phare de Belle-Île, aussi appelé phare de Goulphar ou grand phare de Kervilahouen, se situe sur la commune de Bangor, à Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Il domine la mer à 92,25 mètres d'altitude et sa tour en granite, légèrement tronconique, atteint 52,25 mètres de hauteur. Conçu par Augustin Fresnel (plans de 1825), l'édifice a été construit de 1826 à 1835 et mis en service le 1er janvier 1836 ; son mécanisme a été présenté à l'Exposition universelle de 1855. La tour est une double maçonnerie : la tour interne supporte le poids des marches et assure une résistance aux vents de 400 km/h. Adjacents au fût se trouvent les bâtiments techniques et les logements des gardiens. Le phare est ouvert au public ; la montée des 247 marches permet d'accéder à un balcon à 43 mètres de hauteur, tandis que la salle de veille et la lentille ne sont pas accessibles en raison de la présence de mercure. Une muséographie est aménagée dans cinq salles du rez-de-chaussée entourant le fût central ; l'exposition permanente, d'environ vingt minutes, présente l'histoire du phare, celle des phares de Belle-Île, le service public des phares et balises, les aides à la navigation et les espaces naturels. La salle des machines abrite les moteurs et l'armoire électrique qui ont permis l'automatisation ; elle sert aujourd'hui de centre de télécontrôle pour la subdivision morbihannaise des phares et balises et d'une station nationale du réseau de GPS différentiel, assurant le fonctionnement de sept stations nationales de GPS. Initialement, la rotation des lentilles de Fresnel était assurée par un contrepoids descendant dans l'espace central de l'escalier ; le gardien devait remonter ce poids plusieurs fois par nuit en donnant 420 tours de manivelle pour le hisser en vingt minutes. Ce contrepoids pouvait descendre jusqu'à la marche 150 en quatre heures ; le système a été remplacé en 1953 par un moteur et une cuve à mercure permettant une rotation sans frottements. Le feu utilise une lampe aux halogénures métalliques de 1 000 watts, sans filament, dont la portée est de 27 milles nautiques (environ 50 km), ce qui en fait l'un des plus puissants de Bretagne. Des modernisations successives ont concerné le système optique et l'alimentation en énergie ; le phare a été entièrement électrifié en 1992 et automatisé en 2000 par allumage à cellule photoélectrique. En 1882, aux abords de l'anse de Goulphar, un petit bâtiment abritant un signal sonore (corne de brume) a été relié à la salle des machines par un tuyau d'air comprimé ; cette corne de brume, située à 1 200 mètres, fait partie du périmètre protégé. Le phare, la parcelle, les bâtiments qui s'y trouvent et la corne de brume font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 juin 1995, et il a été classé monument historique le 23 mai 2011. Sur le site sont présents la lanterne, les lentilles de Fresnel, l'équipement de la société Barbier, Bénard et Turenne, la plaque de la société BBT, la salle des machines et la corne de brume, certains éléments étant toutefois inaccessibles au public.

Liens externes