Phare de la Caravelle, situé pointe de la Caravelle

Phare de la Caravelle, situé pointe de la Caravelle

  • 97220 La Trinité
Phare de la Caravelle, situé pointe de la Caravelle
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Crédit photo : 0x010C - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Frise chronologique

Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1860-1861
Construction du phare
1862
Mise en service
1970
Automatisation du phare
16 décembre 2013
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le phare (cad. C 58) : inscription par arrêté du 16 décembre 2013

Personnages clés

Napoléon III Empereur sous lequel le phare a été construit.

Origine et histoire

Le phare de la Caravelle, édifié en 1861 et mis en service en 1862, est le plus ancien phare de Martinique. Il se situe à la pointe de la Caravelle, dans la commune de La Trinité, au bout de la presqu’île aujourd’hui classée réserve naturelle et dépendant du parc naturel régional de la Martinique. Construit au sommet d’un pic basaltique, il culmine à 162,55 m au‑dessus de la mer, ce qui en fait le plus haut phare de France malgré sa taille modeste. Édifié entre 1860 et 1861 sous Napoléon III, il a peu été modifié et constitue un témoin authentique des commandes du Service des phares et balises au XIXe siècle ainsi que des recherches menées alors en matière de construction maritime. Sa structure associe la pierre de taille traditionnelle et une armature métallique, caractéristique qui lui confère une place singulière parmi les phares de l’île. Petit bâtiment en pierre et moellons peint en rouge brique, il présente une tourelle carrée surmontée d’une lanterne blanche. Il se trouve à proximité des ruines du château Dubuc, sur le point le plus élevé de la presqu’île. À une quinzaine de mètres au nord‑ouest, une table d’orientation offre un panorama à 360° sur les deux baies (du Trésor et du Galion), le village de Tartane, une grande partie de la réserve naturelle et une vue d’ensemble de l’île ; la Dominique peut être aperçue par beau temps. De 1862 à 1970, le feu a fonctionné au moyen de vapeur de pétrole, puis le phare a été alimenté au gaz en 1970. Entre 1982 et 1992, l’électricité provenait de l’énergie éolienne ; un groupe électrogène a été installé en 1992, remplacé ensuite en 1996 par des panneaux solaires assurant le fonctionnement de la lanterne et de la station météorologique. Automatisé depuis 1970, il n’est plus gardé et reste placé sous le contrôle du service des phares et balises de Fort‑de‑France. L’histoire des premiers gardiens est racontée dans l’ancienne maison située en contrebas : ils travaillaient par équipes de deux, six jours d’affilée pour trois jours de repos, et y sont évoqués les éléments du fonctionnement du phare. Le phare de la Caravelle est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 décembre 2013. En 2020, il a été retenu pour figurer dans le carnet de timbres « Repères de nos côtes » émis par La Poste. Il reste le plus ancien des quatre phares encore en activité en Martinique.

Liens externes

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