Phare de Pointe-Plate

Phare de Pointe-Plate

  • Miquelon-Langlade
Phare de Pointe-Plate
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Phare de Pointe-Plate
Phare de Pointe-Plate
Phare de Pointe-Plate
Phare de Pointe-Plate
Crédit photo : PASCAL CARRERE - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1894
Incendie du phare
1899
Construction du phare
1928
Protection en béton
1954
Électrification du phare
1968
Automatisation du phare
2012
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le phare en totalité (cad. BX 01) : classement par arrêté du 29 octobre 2012

Personnages clés

François Thélot Entrepreneur responsable de la construction du nouveau phare en 1899.

Origine et histoire

Le phare de Pointe‑Plate se dresse au bout de la pointe Plate, une petite presqu'île au sud‑ouest de Langlade, dans l'archipel de Saint‑Pierre‑et‑Miquelon. Construit en 1899, il est, avec le phare de Cap‑Blanc, le plus ancien et le plus important des phares subsistants édifiés pour l'éclairage des côtes des anciennes colonies françaises. Installé sur un plateau orienté au sud et situé à quelques mètres au‑dessus du niveau de la mer, il est accessible à pied par un ancien chemin de terre longeant la côte occidentale de Langlade, parcouru aujourd'hui comme sentier pédestre ; l'accès terrestre depuis l'anse du Gouvernement, unique zone d'habitation de l'île, représente environ quinze kilomètres. Le phare comporte un fût cylindrique en acier, soutenu par quatre jambes de force et recouvert d'une chemise de béton, protectrice contre la corrosion. Le fût est surmonté d'une structure tubulaire munie d'une petite coursive circulaire qui abrite la lanterne et l'ancienne chambre de veille ; l'ensemble du fût et de ses soutiens est peint en blanc, le sommet en rouge. Le phare antérieur fut détruit par un incendie en 1894 ; un feu provisoire et une sirène renforcée assurèrent le balisage en attendant la reconstruction. La construction du nouveau phare fut confiée à l'entrepreneur François Thélot et achevée en 1899. En 1928, la structure en acier reçut une chemise de béton pour la protéger de la corrosion. En 1954, le phare fut électrifié et doté d'un réservoir de 40 m3, l'électricité étant alors produite par un moteur installé sur le site. À cette époque, le site comprenait également un bâtiment abritant le générateur, ainsi que deux logements pour les gardiens et leurs familles. L'approvisionnement se faisait par doris par temps calme, à l'aide de rails permettant de hisser vivres, matériel et une citerne de gaz depuis le bord de l'eau jusqu'au phare. Le phare fut automatisé en 1968 et les bâtiments d'habitation abandonnés ; il n'en subsiste aujourd'hui que les fondations. Le 29 octobre 2012, le phare de Pointe‑Plate a été classé au titre des monuments historiques. Le site a été représenté sur des timbres de Saint‑Pierre‑et‑Miquelon émis en 1992 et en 2016. Diverses photographies documentent le lieu en toutes saisons et depuis différents points de vue, notamment des vues aériennes, des prises d'hiver et des perspectives depuis la lanterne et depuis Langlade.

Liens externes

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