Phare du cap Béar à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Patrimoine maritime Phare classé MH

Phare du cap Béar

  • Cap Béar
  • 66660 Port-Vendres
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
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Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
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Phare du cap Béar
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Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Phare du cap Béar
Crédit photo : Artico2 - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1836
Premier phare allumé
1905
Nouveau phare construit
2011-2012
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le phare en totalité, ainsi que la plate-forme, le talus et l'escalier d'accès depuis la plate-forme inférieure, les façades et toitures des des bâtiments annexes et le mur de clôture (cad. AK 90) : classement par arrêté du 9 octobre 2012

Origine et histoire du Phare du cap Béar

Le phare du Cap Béar, situé à la pointe du cap Béar à 800 mètres au sud-est de Port-Vendres, près du Fort Béar sur la Côte Vermeille, est un édifice représentatif des constructions du service des Phares et Balises au début du XXe siècle. Le site a accueilli un premier phare allumé le 1er mai 1836 : une petite tour cylindrique sur soubassement de neuf mètres, munie d’un feu fixe blanc et portant l’élévation à près de 23 mètres au‑dessus de la mer. La première tour a été abandonnée en 1905 car elle se trouvait trop souvent dans la brume et les nuages. Le nouveau phare, allumé le 15 octobre 1905, a été implanté en bord de mer ; sa hauteur est d’environ 26–27 mètres, à une altitude d’environ 50 mètres, soit une élévation d’environ 80 mètres au‑dessus du niveau de la mer, et il émet un feu à trois éclats blancs toutes les 20 secondes. L’édifice actuel présente une silhouette en tour pyramidale à section carrée, réalisée en pierres apparentes avec chaînage d’angle et encorbellement en partie supérieure. Les matériaux employés, notamment le granit, le marbre rose et l’opaline, ainsi que la qualité de l’optique et des dispositifs techniques, contribuent au caractère remarquable du phare. En contrebas se trouvent les logements des gardiens et les bâtiments de service. L’intérieur se distingue par une décoration soignée : murs en opaline bleue, escalier en marbre rose et rampe en cuivre. Le phare est automatisé et contrôlé à distance, sans gardiennage permanent, et il est équipé d’une station de GPS différentiel. Le site, le phare et ses annexes ont d’abord été inscrits puis classés au titre des monuments historiques, selon les arrêtés des 12 octobre 2011 et 9 octobre 2012, et sont actuellement la propriété de l’État.

Liens externes