Origine et histoire du Phare du cap Ferrat
Le phare du Cap Ferrat, situé à l'extrémité sud de la presqu'île de Cap Ferrat, commune de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), signale l'entrée de la rade de Villefranche. Sur le site se dressait autrefois une tour à feu du XVIe siècle qui guidait les navires dans la rade. Les ingénieurs du royaume de Piémont-Sardaigne y édifièrent ensuite le premier phare de Villafranca ; l'inscription « AN 1732 » figurait sur l'édifice, qui fut restauré en 1827-1828. Cette ancienne construction, une tour octogonale en pierre de taille surmontée d'un attique cylindrique et d'une lanterne, avait une hauteur de 33,50 m et s'élevait à 71 m au-dessus de la mer. Elle fut détruite en 1944 par les troupes allemandes.
Le phare actuel a été construit en 1949 par les Ponts et Chaussées, selon le projet de l'ingénieur C. Espitalier, et allumé en 1952. Il présente une tour octogonale et pyramidale en maçonnerie de pierres apparentes, reposant sur un soubassement pyramidal et pentagonal également en pierres apparentes. La tour est reliée au premier étage d'un bâtiment carré qui abrite des logements de gardiennage ; un local technique attenant termine l'ensemble. Les logements et le bâtiment de service ont été restaurés, prenant la forme d'une maison traditionnelle rectangulaire, et les abords comprennent divers ouvrages d'art tels que murs, escaliers et terrasses. Le phare est automatisé et se trouve à une centaine de mètres du Grand Hôtel du Cap Ferrat. Sophie Duez en est la marraine.
Le Cap Ferrat accueille également un sémaphore, construit en 1862 sur décision de Napoléon III pour établir une chaîne de transmission sur le littoral ; il est aujourd'hui placé sous le contrôle de la Marine nationale pour la régulation du trafic maritime et la surveillance des départs d'incendie sur la côte. Le phare du Cap Ferrat a été classé monument historique par arrêté du 13 septembre 2012. Des notices et ressources sont consultables sur la base Mérimée, PSS, Structurae, le portail des phares, Wikimedia Commons et d'autres portails patrimoniaux.