Phare du Risban à Dunkerque dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine maritime Phare classé MH

Phare du Risban

  • Route de l'Écluse-Trystram
  • 59140 Dunkerque
Phare du Risban
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Phare du Risban
Phare du Risban
Phare du Risban
Crédit photo : Alain.Darles - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

2e quart XIXe siècle, 4e quart XIXe siècle, milieu XXe siècle

Patrimoine classé

Le phare, avec son bâtiment d'assise et son bâtiment annexe, en totalité (cad. AE 70) : classement par arrêté du 19 avril 2011

Origine et histoire du Phare du Risban

Le phare de Risban est bâti sur les ruines du fort Vauban appelé Gros Risban, où se trouvait le premier fanal de 1683, emporté par une tempête en 1825. La construction du phare actuel a été lancée au premier quart du XIXe siècle; la maçonnerie de la tour est achevée en 1841 et le bâtiment d'assise en 1842, la date de construction étant gravée à deux endroits. Conçu par Léonce Reynaud, il fait partie des premiers phares réalisés dans le cadre du plan de signalisation maritime impulsé par le capitaine de Rossel et Augustin Fresnel. Il a été élevé après l'allongement des jetées du chenal d'environ 300 mètres et a succédé à la tour du Leughenaer pour pallier l'insuffisance de cette ancienne lanterne. En 1883, l'ingénieur Lyriaud des Vergnes fit entreprendre des travaux pour l'installation d'un nouvel éclairage, d'un bâtiment annexe pour les machines et de logements pour les gardiens, puis le phare fut électrifié à l'aide d'une lampe à arc et de magnéto-génératrices en 1885. Avant l'électrification, les combustibles employés furent l'huile végétale puis, à partir de 1875, l'huile minérale. Les bombardements de 1940 ont fortement endommagé le phare; d'importants travaux de réparation furent programmés à partir de 1946 et la lanterne fut reconstruite après la guerre. La partie arrière du bâtiment n'a été relevée que partiellement et remplacée par un petit volume rectangulaire. Automatisé depuis 1985, le phare reste en service et dépend du centre de balisage de Dunkerque; il est la propriété de l'État. Classé monument historique depuis le 19 avril 2011, il peut être visité par l'intermédiaire du Musée maritime et portuaire de Dunkerque; en juillet et août les visites ont lieu les matins de 10h à 12h30, et le reste de l'année les dimanches à la même heure. Le phare, de catégorie portuaire et de premier ordre, est le plus haut de ce type en France, culminant à 63 mètres, et le sixième toutes catégories confondues. Il se compose d'un bâtiment d'assise carré à trois travées, percé d'une porte d'entrée dans le style du quattrocento florentin, surmonté d'une tour cylindrique. L'ensemble est enduit de blanc, la partie haute étant peinte en noir; la tour est pleine et renferme au centre un cylindre destiné à l'appareillage du treuil. Autour de ce noyau, un escalier à vis de 276 marches mène à une chambre de palier, puis un escalier métallique donne accès à la chambre de veille et à la chambre de la lanterne. Au centre de la lanterne, une colonne en fonte supporte le plancher et l'optique. Le double couronnement à attique, peint en noir, est orné de pilastres en pierre taillée et surmonté de deux plates-formes ceintes de rambardes à barreaux qui achèvent l'élégance de la silhouette. La lanterne a été sablée et repeinte, et certains observateurs ont comparé l'édifice à un « bec à gaz ». À l'intérieur, des panneaux explicatifs présentent le centre de balisage de Dunkerque et son aire d'action, et les bustes d'Augustin Fresnel et de Charles‑François Beautemps‑Beaupré sont exposés à titre symbolique.

Liens externes