Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine dans l'Essonne

Patrimoine classé Mégalithes Menhirs

Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine

  • 17 Rue Henri Rossignol
  • 91270 Vigneux-sur-Seine
Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine
Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine
Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine
Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine
Pierre à Mousseaux de Vigneux-sur-Seine
Crédit photo : X-Javier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Érection du menhir
1875
Découverte de la sépulture
1911-1912
Déplacement du menhir
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Menhir dit La Pierre à Mousseaux (cad. F 24) : classement par liste de 1889

Personnages clés

Jean-Baptiste Piketty Propriétaire du terrain et fouilleur de la sépulture en 1875.

Origine et histoire de la Pierre à Mousseaux

La Pierre à Mousseaux, également appelée Grosse Borne, Gros Caillou ou Pierre de Montceau, est un menhir situé à Vigneux-sur-Seine, dans l'Essonne. À peu de distance se trouvait une sépulture en fosse désormais détruite. Le menhir, classé au titre des monuments historiques depuis 1889, est un bloc de grès à la forme presque rectangulaire. Il mesure 2,40 m de hauteur, 1,40 m de largeur et 0,70 m d'épaisseur en moyenne. Sa présence gênant l'exploitation d'une sablière, il fut abattu vers 1911-1912 puis redressé après le remblaiement du site en fin d'activité. Le site est signalé dès le XVIIIe siècle et apparaît dans plusieurs actes de l'abbaye de Saint-Germain-l'Auxerrois sous les dénominations Pierre de Monceau(x), Grosse Pierre, Gros Caillou, Brosse Bourne ou Bourne. Le nom de « Mousseau » ou « Montceau » renvoie vraisemblablement à l'existence ancienne d'un tumulus à proximité.

La sépulture en fosse fut découverte en 1875 lors de l'exploitation de la sablière et fouillée par le propriétaire du terrain, Jean-Baptiste Piketty. Elle se présentait comme une fosse ovale de 7 m de longueur sur 3 m de largeur et 2 m de profondeur, entourée d'un muret en pierres sèches et sans couverture. Les descriptions de l'intérieur diffèrent selon les auteurs : Ph. Salmon évoque un sol dallé de pierres plates en calcaire, tandis qu'Adrien de Mortillet parle de blocs en meulière ; J.-B. Piketty signale les dépouilles d'une quarantaine d'individus gisant en désordre, alors que F. Martin décrit des corps alignés sur deux rangs. Le mobilier archéologique recueilli principalement par Piketty en 1875 comprend notamment cinq haches polies, une hache polie en diorite, quatre grandes lames, quatre retouchoirs, quatre grattoirs, plusieurs nucléus, une scie, divers éclats, une petite et une grande molette en grès, un broyeur, un percuteur en meulière, un poinçon en os, treize perles en coquillage, divers coquillages et fossiles, ainsi que des fragments d'un vase en terre grise mal cuite, un petit vase à anse et de nombreux autres fragments. Gérard Bailloud associe cette tombe à la culture Seine-Oise-Marne.

Liens externes