Pierre Ardoue de Saint-Léger-en-Yvelines dans les Yvelines

Patrimoine classé Mégalithes Dolmens

Pierre Ardoue de Saint-Léger-en-Yvelines

  • Chemin des Buttes Rouges
  • 78610 Saint-Léger-en-Yvelines
Pierre Ardoue de Saint-Léger-en-Yvelines
Pierre Ardoue de Saint-Léger-en-Yvelines
Crédit photo : christian pruneau - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
2800 av. J.-C.
1700
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
Fin du Néolithique
Construction du dolmen
1764
Mention cartographique
Fin du XVIIIe siècle
Modification de la chambre
23 mai 1906
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen dit Pierre-Ardroue, dans la forêt : classement par arrêté du 23 mai 1906

Personnages clés

Berthier Cartographe ayant mentionné le dolmen en 1764
Guégan de l'Isle Observateur ayant signalé la présence de cupules sur la table du dolmen

Origine et histoire de la Pierre Ardoue

La Pierre Ardoue (également orthographiée Ardroue ou Ardoué) est un dolmen situé à Saint-Léger-en-Yvelines, en forêt de Rambouillet. Il est mentionné sous le nom de Pierre Ardroue ou Ardoue sur la carte dressée par Berthier en 1764. À la fin du XVIIIe siècle, la chambre funéraire a été vidée et creusée pour servir d'abri pour des animaux domestiques, entraînant la perte d'environ un cinquième du volume de la table côté nord. Le dolmen a été classé au titre des monuments historiques le 23 mai 1906; ce classement a été confirmé en 1924. Il se trouve à 1,5 km au nord‑ouest du village de Saint-Léger-en-Yvelines, légèrement à l'ouest des Buttes Rouges, et le GR 1 passe à proximité immédiate. La table est en grès, dont le gisement le plus proche se situe à 2 km, de l'autre côté de la vallée de la Vesgre. Elle mesure actuellement 3 m de long, 3,60 m de large côté ouest‑sud‑ouest et 2,40 m côté est‑nord‑est, pour une épaisseur moyenne de 0,55 m. Sur les quatre orthostates, deux restent en place tandis que les deux autres se sont affaissés sous la table, qui repose désormais directement sur le sol. L'état de dégradation empêche de restituer avec certitude l'architecture originelle : les dimensions de la chambre et l'orientation de son ouverture demeurent inconnues. Il ne s'agit vraisemblablement pas d'une allée couverte, mais d'un dolmen rectangulaire de type beauceron. Aucun tumulus n'est visible; les débris alentours proviennent d'une ancienne bâtisse rurale désormais détruite. Guégan de l'Isle a signalé la présence apparente de deux cupules à l'angle nord‑ouest de la table, observations qui semblent correspondre à des formations naturelles. La couche archéologique ayant été retirée antérieurement, aucun mobilier ni ossement n'a été retrouvé. Selon la tradition locale, le monument aurait été construit par des fées.

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