Pierre Couvée de Courtomer en Seine-et-Marne

Patrimoine classé Mégalithes Menhirs

Pierre Couvée de Courtomer

  • 61-63 Rue du Cordeau
  • 77390 Courtomer
Crédit photo : Grefeuille - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1848
Signalement initial
1971
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Menhir dit la Pierre Couvée (cad. C 416) : classement par arrêté du 5 janvier 1971

Personnages clés

E. Paty Personne ayant signalé le menhir en 1848
Sainte-Geneviève Sainte patronne de la paroisse associée à une légende du menhir
Jean-Pierre Savary Source documentaire sur le menhir
Alain Bénard Source documentaire sur le menhir

Origine et histoire de la Pierre Couvée

Le menhir dit la Pierre Couvée, aussi appelé Pierre Couverte, se trouve à Courtomer (Seine-et-Marne). Signalé en 1848 par E. Paty sous le nom de Pierre Plantée, il est classé au titre des monuments historiques depuis 1971. Il se présente comme une dalle de grès de forme parallélépipédique, mesurant 2,20 m de haut, 2,30 m de large et environ 0,45 m d'épaisseur. La pierre serait enfoncée sur 1,20 m dans le sol. Elle a été christianisée : une petite niche rectangulaire, mesurant 32 cm de haut, 11 cm de large et 8 cm de profondeur, est creusée sur une face et encadrée de sept trous ; cette logette a accueilli une statuette aujourd'hui disparue, probablement celle de Sainte‑Geneviève, patronne de la paroisse. Plusieurs légendes entourent le menhir. Selon l'une d'elles, la pierre aurait été perdue par Sainte‑Geneviève lors de son transport pour la construction d'une chapelle. La tradition la plus répandue affirme qu'il est impossible de creuser au pied de la pierre, le trou se rebouchant comme par enchantement ; ce récit pourrait renvoyer au caractère sablonneux du sol, régulièrement nivelé par les eaux de pluie ou par les crues de la rivière voisine. Une autre tradition populaire prétend que l'Yerres, qui coule à environ 65 m au sud, passait autrefois au pied du menhir. Les principales sources documentaires comprennent les travaux de Jean‑Pierre Savary et d'Alain Bénard ainsi que la base Mérimée.

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