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Propriété privée
Frise chronologique
Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
…
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
Construction du dolmen Néolithique (≈ 4100 av. J.-C.)
Édification initiale de la Pierre de la Fée, un dolmen monumental.
1844
Fouilles archéologiques
Fouilles archéologiques 1844 (≈ 1844)
Découverte d'objets funéraires et d'ossements humains lors des fouilles.
1889
Classement historique
Classement historique 1889 (≈ 1889)
Le dolmen est classé au titre des monuments historiques.
1951
Restauration majeure
Restauration majeure 1951 (≈ 1951)
Renforcement des dalles et travaux de conservation du dolmen.
1975
Dynamitage du monument
Dynamitage du monument 1975 (≈ 1975)
Dégâts causés par un habitant de Draguignan en signe de protestation.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Dolmen dit La pierre de la Fée (cad. L 518) : classement par liste de 1889
Personnages clés
Fée Esterelle
Figure légendaire locale associée à la fertilité et au dolmen.
Origine et histoire de la Pierre de la Fée
Le dolmen dit « La pierre de la Fée » est situé sur la commune de Draguignan, dans le Var. Connu de longue date et cité à plusieurs reprises, il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889. De l'édifice initial ne subsistent que deux orthostates et la dalle de chevet, dont la hauteur varie de 2,20 m à 2,40 m. Une troisième dalle de soutien existait encore en 1996. Tous les éléments sont en calcaire local. La table de couverture est monumentale : 6 m de long, 4,70 m de large et 0,58 m d'épaisseur, soit environ 20 tonnes. Lors des fouilles de 1844 ont été recueillis une pointe de flèche en silex, deux boutons en os et une perle ovoïde en plomb. Les ossements humains retrouvés ne montraient pas de traces de combustion, à l'exception d'un fragment de crâne. La dernière restauration connue date de 1951 ; lors de ces travaux, la base de toutes les dalles a été renforcée par une semelle de béton et le tronc du chêne séculaire situé derrière la dalle de chevet a été entaillé pour diminuer la pression qu'il exerçait sur l'édifice. La terre extraite lors de la restauration fut tamisée et permit de retrouver une vingtaine de perles (calcaire, callaïs, lignite, serpentine), une crache de cerf percée et trois opercules de l'escargot Pomatias elegans. Le mobilier funéraire a été daté du Chalcolithique, dit « âge du cuivre ». Selon la tradition locale, les femmes en désir d'enfant venaient consulter la fée Esterelle, qui les aidait à concevoir. Le dolmen a fait l'objet de plusieurs restaurations et a aussi subi des dégradations volontaires : en 1975, un habitant de Draguignan opposé au transfert de la préfecture du Var à Toulon l'année précédente a dynamité le monument. Le nom « Pierre de la Fée » a été donné à une maison de retraite de Draguignan.