Pierre de la Fée de Draguignan dans le Var

Patrimoine classé Mégalithes Pierre

Pierre de la Fée de Draguignan

  • Le Neiron
  • 83300 Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
Pierre de la Fée de Draguignan
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Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du dolmen
1844
Fouilles archéologiques
1889
Classement historique
1951
Restauration majeure
1975
Dynamitage du monument
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Dolmen dit La pierre de la Fée (cad. L 518) : classement par liste de 1889

Personnages clés

Fée Esterelle Figure légendaire locale associée à la fertilité et au dolmen.

Origine et histoire de la Pierre de la Fée

Le dolmen dit « La pierre de la Fée » est situé sur la commune de Draguignan, dans le Var. Connu de longue date et cité à plusieurs reprises, il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889. De l'édifice initial ne subsistent que deux orthostates et la dalle de chevet, dont la hauteur varie de 2,20 m à 2,40 m. Une troisième dalle de soutien existait encore en 1996. Tous les éléments sont en calcaire local. La table de couverture est monumentale : 6 m de long, 4,70 m de large et 0,58 m d'épaisseur, soit environ 20 tonnes. Lors des fouilles de 1844 ont été recueillis une pointe de flèche en silex, deux boutons en os et une perle ovoïde en plomb. Les ossements humains retrouvés ne montraient pas de traces de combustion, à l'exception d'un fragment de crâne. La dernière restauration connue date de 1951 ; lors de ces travaux, la base de toutes les dalles a été renforcée par une semelle de béton et le tronc du chêne séculaire situé derrière la dalle de chevet a été entaillé pour diminuer la pression qu'il exerçait sur l'édifice. La terre extraite lors de la restauration fut tamisée et permit de retrouver une vingtaine de perles (calcaire, callaïs, lignite, serpentine), une crache de cerf percée et trois opercules de l'escargot Pomatias elegans. Le mobilier funéraire a été daté du Chalcolithique, dit « âge du cuivre ». Selon la tradition locale, les femmes en désir d'enfant venaient consulter la fée Esterelle, qui les aidait à concevoir. Le dolmen a fait l'objet de plusieurs restaurations et a aussi subi des dégradations volontaires : en 1975, un habitant de Draguignan opposé au transfert de la préfecture du Var à Toulon l'année précédente a dynamité le monument. Le nom « Pierre de la Fée » a été donné à une maison de retraite de Draguignan.

Liens externes