Construction du pigeonnier 1776 (≈ 1776)
Date gravée sur le linteau de la porte d'entrée.
1835
Mention cadastrale
Mention cadastrale 1835 (≈ 1835)
Le pigeonnier est mentionné sur le plan cadastral napoléonien.
4e quart XVIIIe siècle
Période de construction
Période de construction 4e quart XVIIIe siècle (≈ 1887)
Période probable de construction selon les sources.
1913
Première dénomination
Première dénomination 1913 (≈ 1913)
Le bâtiment est répertorié sous le nom de pigeonnier.
2010
Inscription monument historique
Inscription monument historique 2010 (≈ 2010)
Le pigeonnier est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le pigeonnier en totalité (cad. C 190) : inscription par arrêté du 22 février 2010
Origine et histoire du pigeonnier
Le pigeonnier s'élève au point le plus haut du village de Chèze, au centre du village, dans les Hautes-Pyrénées (Occitanie). La porte d'entrée est surmontée de la date 1776. Selon la légende, il aurait été construit à cet emplacement par un maçon souhaitant prouver sa compétence alors qu'il était chargé de l'édification de l'église voisine. Sa destination première demeure incertaine et les sources divergent quant à sa datation : la date 1776 figure sur le linteau, certaines mentions évoquent le XVIIIe siècle, tandis que d'autres situent le pigeonnier au XVIIe siècle. Il est mentionné sur le plan cadastral napoléonien de 1835 et répertorié sous la dénomination « pigeonnier » depuis 1913. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 22 février 2010. Le bâtiment a la forme d'une tour carrée, couverte d'une toiture d'ardoise à quatre pans et percée de quatre lucarnes. La porte sud‑est est surmontée d'un linteau monolithe en schiste ; au‑dessus se trouvent quatre ouvertures superposées. Sur la face nord‑ouest, douze ouvertures réparties sur six niveaux encadrent quatre grandes fenêtres. De longues planchettes, soutenues par des consoles en bois, servent de perchoirs et d'aires d'envol, soulignant la fonction colombière de l'édifice. Les façades nord et sud conservent ces dispositions caractéristiques.