Place forte de Mont-Dauphin dans les Hautes-Alpes

Patrimoine classé Patrimoine défensif Fort Citadelles

Place forte de Mont-Dauphin

  • 05600 Mont-Dauphin
Place forte de Mont-Dauphin
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Place forte de Mont-Dauphin
Place forte de Mont-Dauphin
Crédit photo : Sébastien HOSY - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété de l'Etat

Période

1er quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par arrêté du 18 octobre 1920 - Le terrain non bâti entourant l'église (voir plan annexé à l'arrêté) : classement par arrêté du 26 juin 1935 - La sacristie : classement par arrêté du 22 janvier 1943

Origine et histoire de la Place forte de Mont-Dauphin

L'église Saint-Louis, située dans l'enceinte du fort du Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), fait partie de l'ensemble architectural de la place-forte et est classée au titre des monuments historiques ; elle contient par ailleurs plusieurs objets répertoriés dans la base Palissy. Les fondations ont été creusées entre 1697 et 1699 et la première pierre a été bénie le 20 juillet 1700 ; Vauban visita le site quelques mois plus tard et approuva les dispositions du projet. L'édifice fut consacré le 2 janvier 1706 dans un état inachevé : seul le chœur était couvert et fermé par un mur provisoire, subsistaient la base du clocher et la chapelle des pénitents accolée au nord-ouest. Dès 1783 la démolition pour récupération des matériaux fut envisagée ; en 1790-1791 la couverture du chœur fut néanmoins refaite. Pendant la Révolution, l'église servit d'entrepôt pour viande salée, fourrage et bois de chauffage, puis elle fut rendue au culte en 1803 ; à cette date, le chœur et le transept affectés au culte appartenaient à la commune tandis que les parties inachevées relevaient du Génie. Des réparations urgentes furent confiées au maçon Paul Agnel en 1807 et le clocher fit l'objet d'interventions au XIXe siècle après des dégâts causés par un orage. Au milieu du siècle la commune envisagea d'agrandir l'édifice et des projets successifs prévirent le prolongement de la nef, la reconstruction de la flèche et la construction d'une sacristie pour remplacer celle installée dans la chapelle des pénitents ; le Génie proposa un autre projet en 1852. Des travaux ponctuels furent exécutés : en 1859 la toiture de la sacristie, les planchers du clocher et les châssis des fenêtres ouest ont été changés, en 1869 la charpente du clocher a été refaite en mélèze et la couverture posée en ardoises, et en 1901 la toiture principale a été refaite en ardoises de Châteauroux. La sacristie, détruite par un incendie en 1871, fut réparée en 1874 et sa couverture remplacée par des bardeaux ; en 1873 les parties inachevées (nef et transept) furent démontées par les autorités militaires et leurs pierres réutilisées pour la construction de casemates. Longue d'environ 18 m et haute de 15 m dans son état actuel, l'église a été classée en 1920 et a bénéficié de travaux de restauration en 1933, visant notamment la consolidation de la charpente et la pose d'ardoises d'Angers. L'édifice n'a jamais été achevé : subsistent aujourd'hui le chœur et le transept, la nef n'ayant pas été couverte et ayant été partiellement démontée au XIXe siècle.

Liens externes