Première mention du poêle 1419 (≈ 1419)
Une des maisons est citée comme ancien poêle des laboureurs.
1625
Construction de l'édifice actuel
Construction de l'édifice actuel 1625 (≈ 1625)
Réunion de deux maisons attenantes pour former le bâtiment actuel.
1640
Modification du bâtiment
Modification du bâtiment 1640 (≈ 1640)
Travaux de modification apportés à l'édifice.
1842
Fin du culte juif
Fin du culte juif 1842 (≈ 1842)
Le bâtiment cesse d'être utilisé comme lieu de culte par la communauté juive.
18 juin 1929
Inscription monument historique
Inscription monument historique 18 juin 1929 (≈ 1929)
Les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures : inscription par arrêté du 18 juin 1929
Origine et histoire du Poêle des Laboureurs
L'Ancien poêle des Laboureurs est un monument historique situé au 7, rue Vauban à Colmar (Haut-Rhin). L'édifice actuel date de 1625 et a été modifié en 1640 ; il résulte de la réunion de deux maisons attenantes plus anciennes, dont l'une est citée dès 1419 comme ancien poêle des laboureurs. Il était le lieu de réunion de la puissante corporation des agriculteurs, constituée par les maires alentour. Outre son rôle politique et militaire, cette corporation, jusqu'à la Révolution française, veillait à la moralité, réglait les conflits de mitoyenneté et dénonçait les délits ruraux. Le bâtiment a servi jusqu'en 1842 de lieu de culte pour la communauté juive, avant la construction de la synagogue. Il a abrité un restaurant administratif de 1974 à 2009. Les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 18 juin 1929. De style Renaissance, la façade superpose trois étages carrés et deux niveaux dans le pignon, et les fenêtres sont à meneau avec des linteaux moulurés. Le portail, concentré du répertoire décoratif de la Renaissance, est flanqué de deux arcades cintrées. Le fronton porte l'inscription «Eh veracht als gemacht», que l'on peut traduire par «plus facile de dénigrer que d’agir» ou «la critique est facile, l'art est difficile», et il porte le millésime 1626.