Poêle du Conseil de Hunawihr

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Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1610

Construction du bâtiment

1731

Vente à Jean-Jacques Greiner

Fin du XIXe siècle

Plafond en trompe-l'œil

1999

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades ; toiture, y compris la charpente ; pièce nord-est ; caveau (cad. 2 103) : inscription par arrêté du 25 mai 1999

Personnages clés


Heinrich Schickhardt	Architecte attribué localement à la construction du bâtiment.
Mathias Braun	Prévôt dont les armoiries figurent sur la porte d'entrée.
Jacques Federlen	Assesseur dont les armoiries figurent sur la porte d'entrée.
Adam Hurstlin	Assesseur dont les armoiries figurent sur la porte d'entrée.
Antoine Wolff	Assesseur dont les armoiries figurent sur la porte d'entrée.
Jean-Jacques Greiner	Tonnelier et responsable de la dîme, propriétaire de l'édifice à partir de 1731.

Origine et histoire du Poêle du Conseil

L'édifice dit Ancien poêle du Conseil se trouve au 5, Grand-Rue à Hunawihr, dans le Haut-Rhin. Daté de 1610 sur le portail d'accès à la cave, il est caractéristique de la Renaissance alsacienne et compte parmi les plus grands bâtiments de la commune. Il est attribué localement à Heinrich Schickhardt (1558-1635), architecte des ducs de Wurtemberg, attribution que l'état actuel des recherches ne permet pas de confirmer. La date de 1610 apparaît à deux endroits : sur la porte du sous-sol, avec un écu à une bande portant les initiales H. W. (Hunawihr ?), et sur la porte d'entrée où subsistent un écu écartelé très effacé ainsi que quatre petits écus ornés des emblèmes ou armoiries du prévôt Mathias Braun et de ses assesseurs Jacques Federlen, Adam Hurstlin et Antoine Wolff. À l'intérieur, l'angle nord-est du rez-de-chaussée abrite une salle dont le plafond en trompe-l'œil, réalisé à la fin du XIXe siècle, imite le bois, la marqueterie, les incrustations et les moulurations. Élevé par la commune, l'édifice aurait, selon la liste des œuvres attribuées à Schickhardt, accueilli une auberge et la salle de réunion du conseil (Ratstube) jusqu'en 1731, année de sa vente à Jean-Jacques Greiner, tonnelier et responsable de la dîme. Une auberge y fonctionna ensuite, d'abord sous l'enseigne "Au Cerf", puis "A l'Homme Sauvage", jusqu'à la Révolution. La famille Greiner resta propriétaire jusqu'en 1865, puis la maison passa aux familles Trimbach et Huck. Des remaniements intérieurs ont été réalisés, notamment le plafond de la salle du rez-de-chaussée, mais l'aspect extérieur a été peu modifié. Un restaurant a été ouvert récemment dans le sous-sol. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1999.