Pont de la Concorde à Paris à Paris 7ème dans Paris 7ème

Patrimoine classé Pont

Pont de la Concorde à Paris

  • Pont de la Concorde
  • 75007 Paris 7e Arrondissement
Pont de la Concorde à Paris
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Pont de la Concorde à Paris
Crédit photo : Mathieu Clabaut - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1725
Projet de construction
1787
Début de la construction
1789
Utilisation des pierres de la Bastille
1791
Fin de la construction
1810
Ajout de statues napoléoniennes
1816
Ajout de statues monumentales
1930-1932
Élargissement du pont
1983
Rénovation du pont
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Pont de la Concorde, entre le 7ème et le 8ème arrondissement : inscription par arrêté du 12 juin 1975

Personnages clés

Jean-Rodolphe Perronet Architecte responsable de la construction du pont.
Napoléon Empereur ayant commandé des statues de généraux du Premier Empire.
Louis XVIII Roi ayant commandé douze statues monumentales en marbre blanc.
Deval et Malet Ingénieurs ayant veillé à préserver le style originel lors de l'élargissement du pont.

Origine et histoire du Pont

Le pont de la Concorde franchit la Seine entre le quai des Tuileries, place de la Concorde, et le quai d'Orsay à Paris. Il a successivement porté les noms de pont Louis‑XVI, pont de la Révolution et pont de la Concorde, redevint pont Louis‑XVI sous la Restauration puis reprend définitivement son nom en 1830. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 12 juin 1975. Le site est desservi par les stations de métro Assemblée nationale (ligne 12) et Concorde (lignes 1, 8 et 12). Le projet d'un pont à cet emplacement remonte au début du XVIIIe siècle ; la construction, longtemps retardée, est confiée en 1787 à l'architecte Jean‑Rodolphe Perronet et s'achève en 1791. Pour la maçonnerie, Perronet utilise des pierres provenant de la démolition de la Bastille en 1789, selon la volonté que le peuple puisse fouler l'ancienne forteresse. Au XIXe siècle, des statues sont successivement ajoutées : en 1810 Napoléon fait placer des statues en hommage à dix généraux du Premier Empire, dont seules quatre seront réalisées et mises aux Invalides après la chute de l'Empire. À la Restauration, Louis XVIII commande en 1816 un ensemble de douze statues monumentales en marbre blanc représentant quatre ministres (Colbert, Richelieu, Suger, Sully), quatre militaires (Bayard, Grand Condé, Du Guesclin, Turenne) et quatre marins (Duguay‑Trouin, Duquesne, Suffren, Tourville) ; cet ensemble, trop lourd pour le pont, est retiré par Louis‑Philippe et transféré à Versailles. Ces statues se trouvent aujourd'hui dispersées : à Saint‑Cyr Coëtquidan (Du Guesclin, Bayard, Condé détruite en 1944, Turenne), à l'École navale de Brest (Colbert, Duquesne détruite en 1944, Suffren, Duguay‑Trouin), à Rosny‑sur‑Seine (Sully), à Saint‑Omer (Suger), à Richelieu (Richelieu) et à Tourville‑sur‑Sienne (Tourville). La circulation devenant très dense au XXe siècle conduit à l'élargissement du pont entre 1930 et 1932 ; sa largeur est portée à 35 mètres, avec une chaussée de 21 mètres et deux trottoirs de 7 mètres, tout en conservant l'architecture néoclassique d'origine. Les travaux, décidés après des aménagements provisoires en 1925 et approuvés en 1929, commencent en juin 1929 sous la direction d'ingénieurs des Ponts et Chaussées, et les ingénieurs Deval et Malet veillent à préserver le style originel. Le pont est rénové en 1983. Il a par ailleurs été le théâtre d'affrontements lors de la crise du 6 février 1934. Le pont de la Concorde est aussi présent dans la culture populaire, notamment dans la chanson Les Champs‑Élysées de Joe Dassin ; il est également évoqué par le groupe MZ et par la poétesse Michèle Audin.

Liens externes