Construction initiale XVIe siècle (≈ 1650)
Édification des ponts à péage près des moulins.
XVIIe siècle
Période d'utilisation active
Période d'utilisation active XVIIe siècle (≈ 1750)
Les ponts étaient utilisés pour desservir les moulins.
31 août 1993
Inscription historique
Inscription historique 31 août 1993 (≈ 1993)
Inscription au titre des monuments historiques.
Fin XIXe siècle - Début XXe siècle
Fin d'utilisation
Fin d'utilisation Fin XIXe siècle - Début XXe siècle (≈ 1995)
Arrêt de l'activité des moulins et des ponts.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Pont de la Motte (cad. non cadastré, au droit de la parcelle C 346, lieudit La Gazette) , pont de Chênesecq (cad. non cadastré, au droit de la parcelle E 262, lieudit l'Isle) , pont Neuf (cad. non cadastré, au droit de la parcelle A 309, lieudit Les Vaux) et pont de Raulette (cad. D 96, lieudit Moulin de Raulette) : inscription par arrêté du 31 août 1993
Origine et histoire du Pont de la Motte
Les ponts sur la Rouvre — dits pont de la Motte, pont de Chênesecq, pont Neuf et pont de Raulette — constituent les derniers témoins des ponts à péage construits aux XVIe et XVIIe siècles à proximité d'anciens moulins qu'ils desservaient. Ils ont cessé d'être utilisés lorsque ces moulins ont arrêté leur activité, à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle. Les quatre ouvrages obéissent au même principe de construction : des culées appareillées, plus ou moins grossières, et des piles, au nombre de deux ou trois, allant du simple blocage de pierre hâtivement calé à un appareillage en pierre taillée plus soigné. Le tablier est composé de dalles de granit et le garde-corps, initialement rudimentaire en bois, a été remplacé par du fer. Le pont de Chênesecq, qui fait partie de ce groupe, se situe sur l'ancienne commune de Chênesecq, aujourd'hui intégrée à Craménil, dans le département de l'Orne en Normandie. L'ensemble a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 31 août 1993.