Pont Henri-IV de Châtellerault dans la Vienne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Pont

Pont Henri-IV de Châtellerault

  • Pont Henri-IV
  • 86100 Châtellerault
Pont Henri-IV de Châtellerault
Pont Henri-IV de Châtellerault
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Pont Henri-IV de Châtellerault
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XVIe siècle, 1er quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

Pont Henri IV : classement par arrêté du 15 novembre 1913

Origine et histoire du Pont Henri-IV

Le pont Henri-IV, en maçonnerie, a été construit entre 1565 et 1609 pour franchir la Vienne à Châtellerault ; il s’étend sur environ 144 mètres et sa plateforme droite, large de 21 mètres, est équipée de trottoirs surélevés. La ville s’était développée au confluent de la Vienne et du Clain autour d’un gué mentionné dès 952, et le franchissement a d’abord été assuré par un pont en bois élevé au début du XIe siècle. En 1058, une arche du pont fut donnée aux chanoines de la collégiale Saint-Nicolas de Poitiers pour y installer un moulin, et une construction en pierre est intervenue au XIIe siècle, liée à l’urbanisation de la rive gauche. Le pont fut progressivement fortifié et équipé de tours aux extrémités, notamment vers 1350, mais il sortit très endommagé de la guerre de Cent Ans et subit de nombreuses réparations par la suite. En 1482 la ville et son pont furent intégrées au domaine royal ; le passage constituait alors un axe important reliant plusieurs provinces et routes commerciales. Des inondations, notamment celle de 1556 qui emporta le pont en bois, conduisirent le roi Henri II à ordonner une reconstruction en pierre, projet interrompu par sa mort. À partir de 1564 les habitants demandèrent la reconstruction et le roi chargea deux maîtres-architectes, Laurent Joguet et Gaschon Belle, d’étudier l’emplacement et les matériaux ; des plans et devis furent dressés et l’exploitation de carrières locales fut décidée. Les travaux commencèrent en 1565 mais furent perturbés par les guerres de religion et par des difficultés financières répétées, entraînant alternance de réparations provisoires en bois et d’avancées sur l’ouvrage de pierre. Plusieurs maîtres d’œuvre et entrepreneurs se succédèrent : Robert Blondin fut nommé pour le chantier en 1575, Charles Androuet du Cerceau prit la direction en 1594 puis, après sa mort en 1606, son fils René Androuet du Cerceau acheva l’ouvrage. Des crédits royaux furent affectés à diverses reprises et des adjudications permirent d’achever les dernières arches et les travaux de pavage au début du XVIIe siècle ; les travaux furent réputés terminés en 1609. En 1611 René Androuet du Cerceau fit édifier un pavillon entre les deux tours sur la rive gauche. Menacé de destruction lors de la retraite allemande en 1944, le pont fut sauvé les 31 août et 1er septembre par l’action du commissaire de police et lieutenant FFI Charles Bichat et par les négociations du sous-préfet Pierre-Marcel Wiltzer. Le pont permet l’accès à la ville et présente des tours rondes encore en place côté Châteauneuf ; des tours carrées situées côté ville ont disparu. Ces tours n’ont pas eu de rôle défensif permanent mais ont pu servir ponctuellement au contrôle des entrées en période d’épidémie ou de troubles ; un petit pont de trois travées côté Châteauneuf, précédé d’un pont-levis, franchissait autrefois une dérivation de la Vienne. Les travées sont appuyées sur des piles épaisses flanquées d’avant-becs et d’arrière-becs triangulaires, et les voûtes, en anse de panier, présentent des profils décroissants vers les culées avec de larges ressauts en amont et en aval. À l’instar d’autres ponts neufs construits sous Henri IV, aucune maison n’a été bâtie sur le pont malgré sa largeur. L’ouvrage est classé au titre des monuments historiques depuis 1913.

Liens externes

Conditions de visite

  • Ouvert toute l'année
  • Tarifs de visite : gratuit
  • Contact organisation : 08 99 23 33 73