Origine et histoire du Pont sur la Sénouire
Le pont Vieux enjambe la Senouire en contrebas du château de Domeyrat, dans la commune de Domeyrat (Haute-Loire, Auvergne). Les sources diffèrent sur sa datation : il est probablement du XVe siècle, certains l'attribuent à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, mais la répétition des mêmes formes architecturales au fil des siècles empêche une datation précise. Selon les descriptions, il s'agit d'un pont en dos d'âne à arches avec des éperons protégeant les piles côté amont. D'autres sources le décrivent comme un pont à cinq arches en plein cintre, le tablier ayant une légère cambrure et une largeur signalée soit de 2,20 m entre parapets, soit de 3,00 m selon l'état des relevés. La cinquième arche, la plus petite, permettait le passage du béal qui alimentait le moulin seigneurial. Les portées des trois arches principales sont données comme 4,80 m, 6,50 m et 6,60 m, et les piles présentent des épaisseurs inégales de 0,80 m, 1,30 m et 2,66 m ; ailleurs on note une arche centrale s'élevant jusqu'à 3,30 m au-dessus de la Senouire. Le pont a subi plusieurs réparations après des crues ; celle du 19 février 1767 l'endommagea partiellement et les parapets datent de la remise en état qui s'ensuivit. Une restauration est attestée en 1850 par une plaque sur le parapet aval, et une intervention a également eu lieu en 1979. L'ouvrage devait desservir le château voisin et le prieuré-cure. Le pont Vieux a été classé au titre des monuments historiques le 23 novembre 1982.
