Mention historique 1684-1685 (≈ 1685)
Première mention de la porte dans les sources historiques.
4e quart XVIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale 4e quart XVIIe siècle (≈ 1787)
Construction par Jules Hardouin-Mansart lors de la clôture du grand parc de chasse de Louis XIV.
XVIIIe siècle
Modifications architecturales
Modifications architecturales XVIIIe siècle (≈ 1850)
Ajout d'une grange et bouchage des baies de passage.
13 février 1989
Inscription monument historique
Inscription monument historique 13 février 1989 (≈ 1989)
Inscription des façades et toitures au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. ZA 11) : inscription par arrêté du 13 février 1989
Personnages clés
Jules Hardouin-Mansart
Architecte ayant construit la porte de Mérantais.
Louis XIV
Roi de France ayant ordonné la clôture du grand parc de chasse.
Guillaume Le Roy
Ami de Port-Royal ayant influencé le rebaptême du domaine du Mérantais.
Origine et histoire de la Porte de Mérantais
La porte de Mérantais est un corps de passage avec logis construit par Jules Hardouin-Mansart lors de la clôture définitive du grand parc de chasse de Louis XIV (mentionnée en 1684 et 1685 selon les sources). Elle faisait partie des 24 portes du mur d'enceinte du Grand Parc et respecte le modèle architectural commun à ces pavillons de garde : une grande porte cochère accolée à l'habitation du garde. Au XVIIIe siècle, une grange a été adjointe le long du mur, à l'intérieur du parc, et les baies de passage ont été bouchées. Située sur la commune de Magny-les-Hameaux, elle se trouve aujourd'hui sur le site du Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines et reste visible depuis la route départementale 36. L'une des principales portes du côté sud de l'enceinte, elle ouvrait sur le domaine du Mérantais, rebaptisé « Solitude du Mérantais » au milieu du XVIIe siècle sous l'influence de Guillaume Le Roy, un fervent ami de Port-Royal. Ses façades et ses toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 13 février 1989.
