Construction des enceintes 1168 (≈ 1168)
Édification de deux enceintes indépendantes avec l'autorisation de Gauthier de Bourgogne.
Fin du XVIe siècle
Fortification de l'île
Fortification de l'île Fin du XVIe siècle (≈ 1695)
Fortification du quartier sur l'île intermédiaire lors des guerres de Religion.
XVIIe siècle
Renforcement des enceintes
Renforcement des enceintes XVIIe siècle (≈ 1750)
Travaux importants reliant et renforçant les trois enceintes par des bastions.
1790
Transformation de la tour
Transformation de la tour 1790 (≈ 1790)
La tour de Cérilly est transformée en habitation.
21 novembre 1925
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 21 novembre 1925 (≈ 1925)
La porte Dijonnaise est inscrite au titre des monuments historiques.
Juin 1940
Destruction partielle
Destruction partielle Juin 1940 (≈ 1940)
La porte Dijonnaise est partiellement détruite durant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Porte Dijonnaise et restes de fortificatons : inscription par arrêté du 21 novembre 1925
Personnages clés
Gauthier de Bourgogne
Évêque de Langres ayant autorisé l'édification des enceintes en 1168.
Origine et histoire
La porte Dijonnaise est une ancienne porte de ville située 30 rue du Bourg‑à‑Mont à Châtillon‑sur‑Seine, en Côte‑d'Or (Bourgogne‑Franche‑Comté). Avec l'autorisation de Gauthier de Bourgogne, évêque de Langres, deux enceintes indépendantes furent édifiées à partir de 1168 : l'une protégeait le quartier de Chaumont, au nord de la Seine, l'autre le quartier du Bourg, au sud. Sur l'île intermédiaire s'est développé un quartier qui fut fortifié à son tour lors des guerres de Religion à la fin du XVIe siècle, puis, au siècle suivant, des travaux importants ont relié les trois enceintes et les ont renforcées par des bastions. Des vestiges de cette campagne de fortification subsistent en ville : la porte Dijonnaise, un pan de la porte Saint‑Antoine, la tour Saint‑Christophe dite royale (propriété privée), la tour de Cérilly transformée en habitation vers 1790, ainsi que plusieurs bastions et échauguettes répartis rue Marmont, au Petit‑Haut (bastion inscrit aux monuments historiques le 3 décembre 1925), au clos Lanson et dans le parc du château Marmont. La porte de Roche, connue par une carte postale ancienne, a en revanche été détruite lors du bombardement de 1940. La porte Dijonnaise, qui faisait partie de cette enceinte d'origine médiévale, desservait la route de Dijon dont l'alignement différait de l'actuelle. Rebâtie au XVIe siècle, elle a survécu au démantèlement des fortifications pendant la Révolution. Elle est inscrite au titre des monuments historiques le 21 novembre 1925. Partiellement détruite en juin 1940 durant la Seconde Guerre mondiale, elle a fait l'objet de restaurations depuis. L'édifice se présente comme un arc en plein cintre réalisé en pierre de taille et en moellons, coiffé de lauzes calcaires et de tuiles plates, et encadré par les vestiges des murailles.