Porte Dijonnaise à Châtillon-sur-Seine en Côte-d'or

Porte Dijonnaise

  • 21400 Châtillon-sur-Seine
Crédit photo : Claude PIARD - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1600
1700
1800
1900
2000
1168
Construction des enceintes
Fin du XVIe siècle
Fortification de l'île
XVIIe siècle
Renforcement des enceintes
1790
Transformation de la tour
21 novembre 1925
Inscription aux monuments historiques
Juin 1940
Destruction partielle
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Porte Dijonnaise et restes de fortificatons : inscription par arrêté du 21 novembre 1925

Personnages clés

Gauthier de Bourgogne Évêque de Langres ayant autorisé l'édification des enceintes en 1168.

Origine et histoire

La porte Dijonnaise est une ancienne porte de ville située 30 rue du Bourg‑à‑Mont à Châtillon‑sur‑Seine, en Côte‑d'Or (Bourgogne‑Franche‑Comté). Avec l'autorisation de Gauthier de Bourgogne, évêque de Langres, deux enceintes indépendantes furent édifiées à partir de 1168 : l'une protégeait le quartier de Chaumont, au nord de la Seine, l'autre le quartier du Bourg, au sud. Sur l'île intermédiaire s'est développé un quartier qui fut fortifié à son tour lors des guerres de Religion à la fin du XVIe siècle, puis, au siècle suivant, des travaux importants ont relié les trois enceintes et les ont renforcées par des bastions. Des vestiges de cette campagne de fortification subsistent en ville : la porte Dijonnaise, un pan de la porte Saint‑Antoine, la tour Saint‑Christophe dite royale (propriété privée), la tour de Cérilly transformée en habitation vers 1790, ainsi que plusieurs bastions et échauguettes répartis rue Marmont, au Petit‑Haut (bastion inscrit aux monuments historiques le 3 décembre 1925), au clos Lanson et dans le parc du château Marmont. La porte de Roche, connue par une carte postale ancienne, a en revanche été détruite lors du bombardement de 1940. La porte Dijonnaise, qui faisait partie de cette enceinte d'origine médiévale, desservait la route de Dijon dont l'alignement différait de l'actuelle. Rebâtie au XVIe siècle, elle a survécu au démantèlement des fortifications pendant la Révolution. Elle est inscrite au titre des monuments historiques le 21 novembre 1925. Partiellement détruite en juin 1940 durant la Seconde Guerre mondiale, elle a fait l'objet de restaurations depuis. L'édifice se présente comme un arc en plein cintre réalisé en pierre de taille et en moellons, coiffé de lauzes calcaires et de tuiles plates, et encadré par les vestiges des murailles.

Liens externes