Origine et histoire de la Porte du pont Perrin
L'existence de l'enceinte urbaine de Déols est attestée au milieu du XVe siècle. Dans la seconde moitié du XVe siècle furent édifiées, entre autres, deux des portes encore conservées aujourd'hui : la porte de l'Horloge et la porte du Pont Perrin. Au début du XVIIe siècle, la ville comptait trois portes permettant l'accès : au nord la porte de l'Horloge, au sud-est la porte du Pré Grand et au sud la porte du Pont Perrin. Avant 1755, l'entrée de Déols, venant de Châteauroux, se faisait en franchissant l'Indre sur le pont Perrin ; la route aboutissait ensuite à la porte du même nom, qui ouvrait sur l'artère principale de la ville. La construction de la route royale de Paris à Toulouse entraîna l'abandon du pont. À la fin du XVIIIe siècle, la porte servait de maison de ville et accueillait les audiences de la justice de Déols. Entre 1796 et 1830, des constructions furent adossées aux façades latérales et une salle fut aménagée sous la voûte du passage. Malgré ces transformations, la porte du Pont Perrin demeure un témoin remarquable des fortifications médiévales de la ville.