Portique renaissance de Saint-Sauves-d'Auvergne dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Arc de triomphe Porte Portail

Portique renaissance de Saint-Sauves-d'Auvergne

  • Le Bourg
  • 63950 Saint-Sauves-d'Auvergne
Portique renaissance de Saint-Sauves-dAuvergne
Portique renaissance de Saint-Sauves-dAuvergne
Crédit photo : efootnotes - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Portique Renaissance sur la place au nord de l'église : inscription par arrêté du 25 octobre 1962

Origine et histoire du Portique renaissance

Lors de la construction de l'église actuelle, en 1873, le portail de l'ancienne église du XVIe siècle a été réédifié sur la place du village ; d'autres sources indiquent qu'il pourrait provenir d'un château démoli. Il associe des formes encore gothiques au répertoire de la Renaissance et porte le blason de Jean de Lévis, seigneur de Saint-Sauves à partir de 1595. Le portail, surmonté d'un mur composé de remploi de diverses sculptures, mesure 1,90 m. Au-dessus du cordon d'archivolte mouluré, orné d'un tore et d'un listel, qui surmonte l'arc en anse de panier, s'étalent des sculptures de feuillage. À la clé de l'arc est sculpté un petit personnage nu flanqué de sortes de petites ailes ; ce personnage fait office de culot pour la tablette d'une niche dont les montants sont des colonnettes soutenant un dais pyramidal. Les faces de ce dais portent en bas-relief des masques, des feuilles de marronnier, des corolles et des croix, tandis que la partie inférieure de la niche est garnie d'un socle sculpté d'un masque. De chaque côté des piédroits s'insèrent de petits pilastres rectangulaires constitués d'éléments superposés séparés par des bagues saillantes moulurées. Le mur compris entre ces pilastres, l'ouverture du portail et la corniche supérieure forment un assemblage de sculptures en bas-relief réparties sur deux registres : la moitié inférieure présente une alternance ou une succession de dix corolles de tailles diverses, de deux écus dans un encadrement circulaire tressé et de quatre feuilles de fougère. Le registre supérieur est orné de quatre arcatures à colonnettes dont les chapiteaux reçoivent des arcs surbaissés au décor sculpté en creux ; des masques humains y sont disposés sous ou entre les arcatures, et au-dessus figurent des personnages aux attitudes variées, ainsi que des masques et des motifs ornementaux.

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