Construction initiale 1652 (≈ 1652)
Construction du palais épiscopal à Tarbes.
XVIIe siècle
Reconstruction post-guerres
Reconstruction post-guerres XVIIe siècle (≈ 1750)
Reconstruction après les guerres de Religion.
XVIIIe siècle
Décor rocaille ajouté
Décor rocaille ajouté XVIIIe siècle (≈ 1850)
Ajout d'un décor de style rocaille dans la chambre de l'évêque.
XIXe siècle
Rénovation majeure
Rénovation majeure XIXe siècle (≈ 1865)
Ajout d'ailes de bureaux reliant le palais à la cathédrale.
14 août 2008
Classement historique
Classement historique 14 août 2008 (≈ 2008)
Inscription d'une partie de l'édifice au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le salon dit Chambre de l'Evêque situé à l'angle sud-ouest, au premier étage au-dessus de l'entresol de l'aile ouest, y compris son décor de peintures, de boiseries et de gypseries du XVIIIe siècle (cad. BH 273) : inscription par arrêté du 14 août 2008
Origine et histoire de l'Hôtel de préfecture
Ancien palais épiscopal, l'édifice occupe l'extrémité sud-ouest de l'ensemble fortifié épiscopal de Tarbes, dans le centre-ville (canton de Tarbes 3, Hautes-Pyrénées, Occitanie). Construit en 1652 comme palais épiscopal, il présente dans son aspect actuel des éléments qui semblent remonter au XVIIe siècle, après des reconstructions liées aux guerres de Religion. L'aile ouest conserve, dans sa partie basse, des salles voûtées susceptibles d'être d'origine médiévale. L'ensemble a été remanié au XIXe siècle, notamment par la construction d'ailes de bureaux reliant le palais à la façade ouest de la cathédrale. Le petit salon appelé « chambre de l'évêque » offre un décor de style rocaille du milieu du XVIIIe siècle, avec quatre médaillons ovales peints — sur carton ou directement sur l'enduit — représentant des paysages avec ruines. Côté nord, une alcôve est revêtue de miroirs qui, en faisant face à un autre miroir placé au-dessus de la cheminée, multiplient les jeux de perspective dans cette pièce exiguë. Le bâtiment sert aujourd'hui de préfecture au département des Hautes-Pyrénées. Une partie de l'édifice est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 14 août 2008.