Préfecture à Poitiers dans la Vienne

Préfecture

  • 86000 Poitiers
Préfecture
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Crédit photo : JacquesLavignotte - Sous licence Creative Commons

Période

3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures sur la place et la cour d'honneur : inscription par arrêté du 29 octobre 1975

Origine et histoire

La préfecture de la Vienne, située place Aristide-Briand à Poitiers, abrite les services de la préfecture du département et fait face à l'hôtel de ville, à l'autre extrémité de la rue Victor-Hugo. Les plans et élévations ont été dressés par l'architecte parisien Alphonse Durand et adoptés par le Conseil général en 1863 ; la construction, conduite par son associé Antoine Gaëtan Guérinot, s'achève en 1868. L'édifice, élevé à la fin du Second Empire, a été conçu dans un style Louis XIII et s'inscrit dans un vaste projet urbain comprenant la création de la place de la préfecture (actuelle place Aristide-Briand), le percement de la voie Impériale (actuelle rue Victor-Hugo) et l'édification de l'hôtel de ville. De nombreux bâtiments lui ont été adossés au fil du temps, principalement le long de l'aile sud, sur l'emplacement de l'ancien potager. En 1908, un premier bâtiment a été construit perpendiculairement au bâtiment des archives — donc parallèlement à l'aile sud — et, avec celui-ci, a été surélevé en 1963. La même année 1908 voit l'élévation d'une autre construction à l'extrémité sud de l'enclos, à l'angle de l'impasse des Ecossais contre le mur de la Grand'Maison ; initialement composée d'un rez-de-chaussée et d'un étage de combles, elle a été surélevée de deux niveaux en 1961. En 1987, l'aile nord, affectée au Conseil général, a fait l'objet d'une extension le long du boulevard de Verdun. Un nouvel ensemble annexe a été inauguré en 2004 après que les cabinets Deshoulières-Jeanneau et Fauvel-Fouché eurent remporté en 1998 le concours d'architecture pour l'aménagement des bâtiments de la rue Théophraste-Renaudot : les façades sur cette rue, notamment la façade Directoire de l'ancien tribunal administratif, ont été conservées, tandis que la façade donnant sur l'impasse des Ecossais et les espaces intérieurs ont été totalement repensés dans un langage contemporain. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques depuis le 29 octobre 1975.

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