Période
XVe siècle, XVIe siècle
Patrimoine classé
La porte Renaissance : inscription par arrêté du 27 janvier 1948
Origine et histoire du presbytère
Le presbytère occupe la partie ouest du manoir, appelé « La Baume » ou « Labaulme », qui a été abaissé d'un étage. Aux angles subsistent les vestiges de deux tours en encorbellement découronnées. La partie centrale comporte une tour d'escalier polygonale en pierre, desservie par un porche en arc brisé et abritant un escalier à vis accessible par la porte d'origine. Au-dessus de ce porche se trouve un blason soutenu par deux bêtes fantastiques qui semblent être des ours, signe probable de l'appartenance du manoir à la famille de Saint-Ours. Ce blason fait écho aux armes sculptées sur le linteau de la porte intérieure menant à la salle du quatrième niveau. Les façades sud et nord sont percées de fenêtres de style Renaissance à croisées et meneaux, surmontées d'arcatures, et l'intérieur conserve des cheminées datées du XIVe siècle. La porte Renaissance du presbytère, située sur la tour extérieure, est protégée au titre des monuments historiques ; la porte d'accès à l'escalier a été inscrite par arrêté du 27 janvier 1948. Le porche en arc brisé, par sa forme particulière, rappelle celui de Lanquais, ce qui a conduit à supposer une intervention d'un même artisan. À partir du XIXe siècle, la partie ouest du château a été affectée au presbytère.
Description
La Bâtisse dite "La Baume" ou "Mazières", est datée du XVe siècle (environ 1489). De plan rectangulaire, elle comprend des fenêtres Renaissance, croisées à meneaux. La tour polygonale attenante au château sur la façade sud, rappelle la vocation défensive de l'édifice.
Cette tour abrite un escalier à vis en pierres, auquel on accède par la porte d'origine, classée aux monuments historiques ; au dessus de laquelle est sculpté un blason énigmatique, représentant deux corps de lions aux têtes de créatures mystérieuses. Le château ayant appartenu à la famille de Saint Ours, il a été émis l'hypothèse qu'il s'agirait de 2 têtes d'ours.
Ce blason fait écho aux armes reproduites sur le linteau de la porte intérieure, menant à la salle du 4ème niveau. Sur les façades sud et nord, l'édifice est percé de fenêtres de style Renaissance ; surmontées d'arcatures.
La partie Centrale comprend la tour d'escalier polygonale avec un porche en arc brisé ; rappelant par sa forme très particulière, le porche de Lanquais (24). Il n'y a pas d'autres porches semblables dans le Périgord. Il s'agirait de l'oeuvre du même artiste. L'escalier hélicoïdal (à vis) ; dont les extrémités centrales des marches sont superposées de manière à former un noyau central ; distribue les 3 étages du château par ses 54 marches, dans la tour percée de fênêtres et de meurtrières.
A son origine, le château possédait un niveau supérieur ; avant d'être baissé d'un étage. Il reste encore les marques de ce niveau aujourd'hui disparu ; que l'on peut voir aux angles du flanc ouest, où se trouve le vestige des deux tours en encorbellement découronnées. C'est sur cette même partie Ouest, que le château a abrité le presbytère à partir du XIXe siècle ; tout en conservant ses appartements privés dans la partie Centrale et la partie Est. La bâtisse compte 21 pièces et 7 cheminées encore toutes fonctionnelles, dont certaines pourraient dater du XIVe siècle.
Devenir actuel
Aujourd'hui, le château et son ancien presbytère ont conservé leur histoire, leur authenticité et leur charme ; par la volonté des propriétaires ; en poursuivant d'importants travaux de rénovation ; et en ouvrant au public l'ancien presbytère (niveau I) et le château (niveau I, II, III et IV) ; dans le cadre de locations de prestige pour un week-end ou un séjour.
En référence aux deux des plus anciennes familles ayant occupé les lieux ; les propriétaires ont baptisé 2 des 4 parties ouest du château, par les noms de "Seigneurie de Solminihac" (au niveau I) et Seigneurie de Saint Ours (au niveau II).
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