Prieuré Beaurepaire de Somain dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré

Prieuré Beaurepaire de Somain

  • Rue d'Allos
  • 59490 Somain
Prieuré Beaurepaire de Somain
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Prieuré Beaurepaire de Somain
Crédit photo : Jérémy Jännick - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures ; portail d'entrée (cad. A 678, 679) : inscription par arrêté du 24 septembre 1975

Origine et histoire du Prieuré Beaurepaire

Le prieuré de Beaurepaire, dit aussi Belus reditus, est situé dans la commune de Somain (Nord), quartier de De Sessevalle ; il s'agit d'un prieuré de chanoines dépendant de l'abbaye de Cysoing et inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1975. Selon la tradition, il paraît avoir été fondé au XIe siècle par la princesse Gisèle, épouse du comte Everard et petite‑fille de Charlemagne, pour des religieuses ou sœurs converses. Le site apparaît sous diverses appellations dans la Loi de Somain de 1219 — Beaurepaire, Biau Repaire, Bello rdditun, Belluus Reditus — qui mentionne la maison de Beaurepaire avec ses terres et plusieurs dépendances telles que le manage Foucart et les bois de Biarche et de Longhe Selve. Ces lieux semblent correspondre aux lieux‑dits actuels que sont la ferme des Raines, le bois de Campeau, le Bosquet et le Marais. Le prieuré a accueilli à la fois des converses et des chanoines, ce qui provoqua des plaintes au Saint‑Siège ; le pape Innocent III enjoignit à l'archevêque d'Arras d'intervenir. L'évêque d'Arras Radulphe rendit en juin 1208 un décret interdisant aux chanoines de Cysoing de recevoir de nouvelles converses à Beaurepaire jusqu'à ce que leur nombre fût réduit à douze. Après le mariage du roi Philippe II et d'Ingeburge de Danemark le 14 août 1193, la reine fut d'abord conduite au prieuré de Saint‑Maur puis au prieuré de Beaurepaire et le roi entreprit une procédure d'annulation de mariage. Par un décret du 18 septembre 1255, l'évêque d'Arras ordonna de ne plus recevoir de converses à Beaurepaire et prévint qu'après la mort des six converses alors présentes on substituerait un chanoine à deux converses. L'édifice actuel relève en grande partie du XVIIIe siècle ; il est entouré de larges fossés autrefois remplis d'eau et porte le vocable de Notre‑Dame au bois. Le prieuré fut également l'habitation de M. Morel, maire de Somain. De la Révolution à 1829, la commune occupa paisiblement deux parcelles, mais en 1829 un sieur de la Rathon, cessionnaire des droits de l'État, contesta la propriété communale ; le prieuré se trouva en litige avec la ville de Somain pour deux pièces de gazon dont il n'avait pas de titre, et un jugement du 21 décembre 1831 de la première chambre civile de Douai fit jurisprudence en la matière. Par lettres patentes du 16 avril 1825, Charles X érigea en majorat, avec le titre de marquis, des biens situés dans le département du Nord et appartenant aux bois de Beaurepaire, attribués à M. Marie‑François‑Joseph de Louvencourt. La Compagnie des mines d'Aniche a construit la cité Beaurepaire, composée de grosses bâtisses à pignons sur rue. Le prieuré possède quelques passages souterrains non accessibles dont la longueur reste inconnue. Un incendie a eu lieu le 29 juin 2023. Sur le plan hydrologique, les courants de Beaurepaire, les fontaines de Somain, d'Erre et de Fenain, la source de Rieulay et le ruisseau le Vacheux, qui se décharge dans la Grande Traitoire, concourent au dessèchement des terres. Enfin, en 1603, frère Jacques Hespiel est attesté comme prieur de Beaurepaire.

Liens externes