Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon en Mayenne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré

Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon

  • 17 Allée de la Fontaine 
  • 53400 Craon
Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon
Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon
Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon
Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon
Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon
Prieuré bénédictin Saint-Clément de Craon
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'une société privée ; propriété d'une association

Patrimoine classé

Logis du Portail ; façades et toitures de ses dépendances et murs de clôture du jardin de la Fontaine ; façades et toitures des anciens dortoir et réfectoire du prieuré, avec pavillon en retour au Nord, ainsi que leur escalier principal et la seule pièce subsistante à l'étage ; façades et toitures des celliers médiévaux ; vestiges de la chapelle Notre-Dame-la-Grande et le clos du cimetière ; vestiges et sol d'assiette archéologique de l'ancienne église, du cloître, du chapître (cad. AN 248, 252, 253, 255, 274, 279, 281, 324) : inscription par arrêté du 13 février 1989

Origine et histoire du Prieuré bénédictin Saint-Clément

Le prieuré bénédictin Saint-Clément est un ancien monastère situé à l'ouest du bourg de Craon, dans le département de la Mayenne. Il dépendait de l'abbaye de la Trinité de Vendôme, ce qui provoqua au XIe siècle un conflit avec le seigneur de Craon, Maurice Ier de Craon, qui réclamait le paiement de droits féodaux au prieuré. Geoffroi de Vendôme, abbé de la Trinité et cousin de Maurice, obtint l'excommunication de ce dernier par l'évêque d'Angers Renaud de Martigné, puis sa condamnation par le comte d'Anjou Geoffroi Martel en 1105 ; Maurice dut alors renoncer à ses prétentions. Sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 13 février 1989 le logis dit « du Portail », les façades et toitures de ses dépendances ainsi que les murs de clôture du jardin de la Fontaine, les façades et toitures de l'ancien dortoir et du réfectoire avec leur pavillon en retour au nord, l'escalier principal et la seule pièce subsistante à l'étage, ainsi que les façades et toitures des celliers médiévaux. L'inscription concerne également les vestiges de la chapelle Notre-Dame-la-Grande et le clos du cimetière, enfin les vestiges et le sol d'assiette archéologique de l'ancienne église, du cloître et du chapitre.

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