Prieuré de Bar-sur-Aube

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Propriété privée ; propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

XVIe siècle

Période de stabilité

XVIIe siècle

Développement architectural

XVIIIe siècle

Période des Carbonnière

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Trois portes, en pierre : a) la porte charretière du 18s, pilastre compris, donnant accès à la cour commune de l'immeuble dit "Le Prieuré" ; b) la porte à bossages du 17s, y compris le fronton, donnant accès à un bâtiment situé à droite de la cour du prieuré ; c) la porte à colonnes ioniques du 16s et son fronton, se trouvant dans le fond à droite de la cour du prieuré (cad. 996, 998, 999) : classement par arrêté du 16 février 1965

Personnages clés


Étienne de Joinville	Prieur vers 1085, devenu abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Bèze.
Jean d'Estrée	Prieur connu en 1704.
Henri de Carbonnière	Abbé supérieur général des Bénédictins et prieur de 1728 à 1729.
Jean de Carbonnière	Prieur de 1729 à 1737.
Louis de Carbonnière	Prieur de 1737 à 1791.

Origine et histoire du Prieuré

Le prieuré de Bar-sur-Aube, ancien prieuré Saint‑Pierre, est un établissement bénédictin situé à Bar‑sur‑Aube, dans le département de l'Aube. Il était rattaché à l'abbaye de Saint‑Claude et avait pour siège l'église Saint‑Pierre. Dans les sources médiévales, il apparaît sous plusieurs appellations : prioratus de sancti Pietrus Baro, prioratus Valli (1159), prioratus Barri in Valle (1181), et comme novum monasterium en 1149 et 1160, mention qui souligne son antériorité sur le prieuré de Sainte‑Germaine. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1965. La liste des prieurs connus, non exhaustive, comprend notamment Étienne de Joinville (vers 1085), qui devint abbé de l'abbaye Saint‑Pierre de Bèze en 1088 ; Etienne (1159) ; Pierre (1176) ; Yves (1181) ; Pierre II (1211) ; Humbert (1225) ; Jean d'Estrée (1704) ; puis la famille de Carbonnière avec Henri (1728‑1729), abbé supérieur général des Bénédictins exemptés de France et prieur de Sainte‑Germaine, suivi de Jean de Carbonnière (1729‑1737) et de Louis de Carbonnière (1737‑1791), également prieur de Sainte‑Germaine. Pour approfondir, on peut se référer notamment à Roussel, Le diocèse de Langres, ainsi qu'aux portails de l'Aube et des monuments historiques français.