Prieuré de la Colombe à Brissac-Quincé en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré

Prieuré de la Colombe

  • 42 Rue de Verdun
  • 49320 Brissac Loire Aubance
Prieuré de la Colombe
Prieuré de la Colombe
Prieuré de la Colombe
Prieuré de la Colombe
Crédit photo : Kormin - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1040
Donation initiale
1132
Transfert de domaines
1135
Bulle papale
XIe siècle
Fondation probable
XIIIe siècle
Construction de la chapelle
1540
Cession du four
XVIe siècle
Mise en commende
1788
Rattachement paroissial
1791
Vente des biens
1969
Inscription historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle (cad. AH 114) : inscription par arrêté du 9 octobre 1969

Personnages clés

Geoffroy Martel Comte d'Anjou ayant donné des domaines autour de Brissac à l'abbaye de la Trinité de Vendôme.
Agnès de Bourgogne Comtesse d'Anjou ayant donné des domaines autour de Brissac à l'abbaye de la Trinité de Vendôme.
Frère Nicolas Premier prieur connu, attesté en 1221.
Guillaume Richer Bénéficiaire de la commende du prieuré au XVIe siècle.

Origine et histoire du Prieuré de la Colombe

Le prieuré de la Colombe se situe à Brissac-Quincé, dans le département de Maine-et-Loire. Sa date de fondation est inconnue ; l'abbé Charles Gautier la propose au XIe siècle, probablement dans la seconde moitié. Il est probablement une possession de l'abbaye de la Trinité de Vendôme depuis l'origine. Selon Louis Raimbault, en 1040 Geoffroy Martel et Agnès de Bourgogne ont fondé l'abbaye de la Trinité de Vendôme et lui ont donné des domaines autour de Brissac. En 1132, l'abbaye de la Trinité a abandonné ses domaines de Brissac au prieuré de la Trinité de l'Esvière d'Angers tout en se réservant le droit de présenter le prieur de la Colombe et le curé de Saint-Vincent de Brissac. En 1135, une copie d'une bulle d'Innocent II mentionne que le prieuré relevait de l'autorité pontificale et de celle du comte d'Anjou. Sous l'Ancien Régime, le prieuré dépendait de la paroisse de Saint-Saturnin ; il n'a été rattaché à la paroisse de Brissac qu'en 1788. Le plus ancien nom de prieur connu est frère Nicolas, attesté en 1221. La chapelle du prieuré, datée du XIIIe siècle, est conservée dans l'ancien cimetière de Brissac. Le prieuré comprenait une grange, un pressoir et une boulangerie ; il possédait aussi la seigneurie de Saint-Martin à Soulaines et le four à ban de Brissac, qui n'a été cédé au seigneur du lieu qu'en 1540. Le prieur avait le droit de nommer le maître d'école à Broichessac (Brissac). Au milieu du XVIe siècle, il a été mis en commende au profit de Guillaume Richer. D'après le pouillé de l'abbaye de Vendôme, ses revenus à la fin du XVIIe siècle s'élevaient à 300 livres. Les biens du prieuré ont été vendus comme biens nationaux à Vihiers en 1791. Certains bâtiments ont été démolis ; d'autres, très remaniés, ont été transformés en demeure bourgeoise avec dépendances. Des terrains ont été cédés à la municipalité, qui y a construit des maisons et la mairie. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1969.

Liens externes