Prieuré des Nobis

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1100

1200

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

1097-1103

Fondation du prieuré

1140-1150

Reconstruction de l'église

XIe siècle

Fondation initiale

1485

Consécration de l'église

XVe siècle

Effondrement et restauration

1675

Affiliation mauriste

1710

Reconstruction des bâtiments

1850

Destruction de la nef

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Ruines de l'église Saint-Pierre et restes du cloître (cad. BI 30) : classement par arrêté du 4 février 1974 - Bâtiment en équerre (à l'exclusion des restes du cloître classés) (cad. BI 30) : inscription par arrêté du 4 février 1974 - Communs ; porterie ; aire du cloître ; anciens jardins en terrasse dominant le prieuré (cad. BI 370 à 373, 30) : inscription par arrêté du 18 avril 1991

Personnages clés


Grécie	Veuve d'un seigneur local, elle fit don de l'église Saint-Pierre aux moines de Saint-Nicolas d'Angers.
Jacques Chapillais	Entrepreneur responsable de la reconstruction des bâtiments conventuels en 1710.
René Gasnier	Entrepreneur responsable de la reconstruction des bâtiments conventuels en 1710.

Origine et histoire du Prieuré des Nobis

Prieuré des Nobis

Le prieuré des Nobis, ancien établissement bénédictin puis mauriste, est l’un des monuments clés de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire. Ses origines très anciennes en font l’un des plus vieux établissements monastiques de la vallée de la Loire. L’église Saint-Pierre est mentionnée dès le XIe siècle et, entre 1044 et 1060, Grécie, veuve d’un seigneur local, en fit don aux moines de Saint-Nicolas d’Angers. La fondation du prieuré est datée entre 1097 et 1103, et la reconstruction de l’église paroissiale a été menée à son terme vers 1140–1150, selon des travaux historiques. Au cours du XVe siècle une partie de l’église s’effondra au quatrième quart du siècle ; la restauration conduisit alors à la construction du bas-côté nord et la nouvelle église fut consacrée le 31 janvier 1485, devenant église paroissiale et priorale après la disparition de la chapelle de la Dauge. Le prieuré s’affilia à la réforme mauriste en 1675 et les religieux de la congrégation entreprirent au XVIIIe siècle la reconstruction totale du monastère dans un style proche de celui de l’abbaye de Saint-Maur-de-Glanfeuil. Les bâtiments conventuels furent reconstruits en 1710 par les entrepreneurs Jacques Chapillais et René Gasnier et ont fait l’objet de restaurations ultérieures ; ils appartiennent aujourd’hui à la commune. Durant la Révolution l’église fut abandonnée et, à partir du milieu du XIXe siècle, elle commença à s’effondrer ; la nef est notamment détruite en 1850 et le culte paroissial fut transféré à la chapelle du château. De l’église Saint-Pierre subsistent principalement les murs du chœur et du croisillon ainsi que le mur nord du bas-côté ; on conserve aussi des vestiges du cloître, un porche d’entrée muré et des communs comportant des éléments du quatrième quart du XVIe siècle. Les ruines de l’église et les restes du cloître ont été classés au titre des monuments historiques, tandis que les bâtiments conventuels ont été inscrits en 1974 et les anciens jardins en terrasses dominant le prieuré en 1991.