Prieuré Notre-Dame de Lanville à Marcillac-Lanville en Charente

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré Eglise romane et gothique

Prieuré Notre-Dame de Lanville

  • Lanville 
  • 16140 Marcillac-Lanville
Prieuré Notre-Dame de Lanville
Prieuré Notre-Dame de Lanville
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Prieuré Notre-Dame de Lanville
Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise de Lanville (cad. AH 23) : classement par arrêté du 3 février 1942 ; Les restes de la salle capitulaire et du cloître du prieuré, attenant à l'église de Lanville (cad. AH 23) : classement par arrêté du 28 mai 1942 ; Façades et toitures du corps de logis situé en fond de cour, ainsi que des ailes Nord et Sud ; caves voûtées situées sous le corps de logis et sous l'aile Nord ; perron Est devant le logis ; terrasse Ouest ; pont-escalier à l'Ouest du logis ; bassins situés à l'Ouest du logis (cad. AH 24, 156) : inscription par arrêté du 13 juin 1991

Origine et histoire du Prieuré Notre-Dame de Lanville

L'ancien prieuré Notre-Dame de Lanville se situe sur la commune de Marcillac-Lanville, en Charente, dans l'archiprêtré d'Ambérac, diocèse d'Angoulême. Sa date de fondation est inconnue ; il est toutefois vraisemblable qu'il ait été créé au début du XIIe siècle sous l'autorité de l'évêque Girard II et qu'il ait adopté vers 1120 la règle des chanoines réguliers de saint Augustin. Conventuel jusqu'à sa suppression à la Révolution, il fut affecté aux vicissitudes des conflits et des difficultés financières : pillages pendant les guerres de Religion, destruction de la plupart de ses titres en 1568, et état de ruine partielle relevé en 1632, qui entraînèrent son rattachement à une abbaye supérieure. Les procès-verbaux de visite de 1636 et 1672 signalent d'importants travaux entrepris dans la seconde moitié du XVIIe siècle pour relever le prieuré. Après la suppression des ordres religieux, les bâtiments et terres furent vendus comme biens nationaux en 1793. Ruiné après la Révolution, le site conserve néanmoins des vestiges notables : l'église, le bâtiment prioral, le cloître et la salle capitulaire.

L'église, d'origine romane, fut fortifiée au XVe siècle ; sa façade romane angoumoisine, autrefois harmonieuse, s'est effondrée en 1904 après l'affaissement des fondations provoqué par un ruisseau canalisé, entraînant la chute d'une travée de la nef. Une nouvelle façade, sobre et différente de l'ancienne, fut édifiée en 1910-1912 grâce au concours d'une famille locale pour protéger les travées subsistantes. La nef, initialement couverte selon des hypothèses anciennes par trois coupoles, présente aujourd'hui des voûtes en ogive installées au XVe siècle ; la croisée du transept est coiffée d'une grande coupole sur pendentifs. Le chevet comprend une abside voûtée en cul-de-four et des absidioles ; les murs de l'abside et des transepts ont été surélevés à la fin du Moyen Âge ou au XVIe siècle. Le clocher carré conserve de belles lancettes romanes et abritait autrefois trois cloches fondues entre 1620 et 1635.

Les bâtiments prioraux, majoritairement des XVIIe et XVIIIe siècles, sont disposés au sud de l'église autour d'une cour fermée ; le logis principal, de plan rectangulaire, s'ouvre à l'ouest sur une terrasse en surplomb d'un bassin franchi par un pont-escalier et repose sur une longue cave voûtée en anse de panier. L'aile nord, partiellement modernisée, a gardé quelques ouvertures caractéristiques des XIVe et XVe siècles et abrite une longue cave voûtée en berceau brisé ; l'aile sud montre des baies en plein cintre alternant avec de petites ouvertures rectangulaires attribuées au XVIIe siècle. Au nord de l'église subsistent les vestiges ruineux d'un cloître et d'une salle capitulaire du début du XVIe siècle.

Après des désordres structurels au XXe siècle — effondrement d'une travée en 1904 puis d'une voûte en 1942-1943 — des travaux de protection et de restauration ont été menés : classement de l'église au titre des monuments historiques le 3 février 1942, protection des ruines du cloître et de la salle capitulaire le 28 mai 1942, et inscription des bâtiments prioraux le 13 juin 1991. À partir de 1971, le club archéologique Marpen a entrepris le déblaiement et la consolidation de la salle capitulaire, la protection de la sacristie et des voûtes gothiques ; des sondages et rejointoiements réalisés dans les années 1974-1976 ont mis au jour une peinture murale et un fragment de statue datés des XVIIe–XVIIIe siècles, et les stalles du chœur ont été restaurées à partir de 1977. Le service des Monuments historiques a assuré la consolidation du bras est du transept, la restitution des voûtements gothiques de la nef et la réalisation de vitraux modernes pour les baies du transept, des absidioles et du chœur.

Liens externes