Prieuré Saint-Jean de Catus dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré Eglise romane

Prieuré Saint-Jean de Catus

  • Boulevard du Valat
  • 46150 Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Prieuré Saint-Jean de Catus
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Ancienne salle capitulaire, actuellement affectée à l'usage de sacristie de l'église : classement par arrêté du 4 mars 1891 - Eglise : classement par arrêté du 10 juin 1908 - Façades et toitures des immeubles bordant la place de l'Eglise (restes des anciens bâtiments abbatiaux) : inscription par arrêté du 20 novembre 1942 - Vestiges des bâtiments conventuels situés sur la parcelle AC 185 : inscription par arrêté du 3 juillet 1995, modifié par arrêté du 30 août 1995 - Vestiges des bâtiments conventuels de l'aile est abritant la salle capitulaire et ceux de l'aile nord, à l'exception des aménagements modernes subis par la parcelle 186, et l'ancienne aire du cloître (cad. AC 497 à 499, 186, 173) : classement par arrêté du 20 novembre 1998

Origine et histoire du Prieuré Saint-Jean

Fondé par l’abbaye bénédictine Saint-Michel de Cluse en Italie, le prieuré Saint-Jean de Catus est attesté dès 1095 et sa fondation est située dans la seconde moitié du XIe siècle. Son importance devient visible à partir de 1216, avant que la guerre de Cent Ans n’entraîne sa décadence ; le prieuré est abandonné à la fin du XIVe siècle. Des campagnes de restauration sont engagées aux XVe et XVIe siècles : la reconstruction du chevet et le voûtement des premières travées de la nef sont attribués à Antoine de Luzech, prieur commendataire puis évêque de Cahors, et l'achèvement du voûtement de la nef revient à son successeur Jacques de Miolans. Des éléments bâtis de la seconde moitié du XIe siècle subsistent, notamment la majeure partie de la nef et ses deux collatéraux, tandis que la sculpture du cloître et de la salle capitulaire relève d’un travail du milieu du XIIe siècle. L’église, datée des XIVe et XVe siècles, est devenue l’église paroissiale sous le vocable de Saint-Astier lorsque l’ancien service paroissial y a été transféré en raison du mauvais état de l’église Saint-Astier. Pendant l’Ancien Régime, le prieuré conserva une richesse certaine jusqu’à la fin du XIIIe siècle, puis, après des déboires judiciaires, les bâtiments conventuels furent loués comme caves au XVIIIe siècle, à l’exception de l’ancienne salle capitulaire. Entre 1792 et 1796, la propriété foncière est vendue comme bien national et répartie entre plusieurs propriétaires ; l’église, demeurée paroissiale, fait l’objet de travaux dès 1800, dont la réparation du clocher et l’exhaussement du sol de la nef. Les abords de l’édifice sont dégagés au sud et à l’ouest en 1831, et des opérations de dégagement et de confortation sont menées à la fin du XIXe siècle. En 1890 l’abbé Gintrand rachète la partie de la salle capitulaire utilisée comme cave et la donne à la commune ; la salle capitulaire est classée au titre des Monuments historiques le 4 mars 1891, puis l’église est classée le 10 juin 1908. Le sculpteur cadurcien C. A. Calmon restaure les baies de la salle capitulaire en 1894. De 1910 à 1990, d’importants travaux d’entretien concernent les maçonneries extérieures, les toitures, les voûtes et la consolidation du clocher. Les fouilles archéologiques réalisées lors des opérations d’assainissement de 1991 à 1995 ont renouvelé la connaissance du site et permis la mise au jour de nombreux fragments de chapiteaux du cloître roman ; une étude de Mireille Bénéjeam-Lère en 1980 avait déjà contribué à ce renouvellement des connaissances. Depuis le début des années 2000, la restauration se poursuit, notamment par la remise en couleur de l’abside et des absidioles. Le prieuré et ses vestiges, dont la salle capitulaire, le cloître et les bâtiments conventuels, constituent un témoignage important de l’histoire architecturale et artistique du Quercy médiéval et font l’objet de protections et d’inscriptions aux titres des monuments historiques entre 1891 et 1998.

Liens externes