Prieuré Saint-Michel de Crouttes dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré

Prieuré Saint-Michel de Crouttes

  • 98-100 Le Prieuré
  • 61120 Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Prieuré Saint-Michel de Crouttes
Crédit photo : Nidira - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
994
Donation de Gautier
1027
Confirmation de Richard II
Fin du Xe siècle
Fondation du prieuré
1267
Visite d'Eudes Rigaud
Fin du XIIIe siècle
Prospérité et construction
XVe siècle
Restauration de la grange
1771
Reconstruction du logis
1791
Achat par P. Pellerin Desfondis
1846
Refaite de la couverture
1893
Restauration de la grange
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle ; façades et toitures du pressoir et de l'ancienne hôtellerie attenante ; murs d'enceinte de l'ancien enclos prioral (cad. B 175) : inscription par arrêté du 1er octobre 1989 ; Grange monastique (cad. B 175) : classement par arrêté du 22 novembre 1990

Personnages clés

Gautier Donateur de la terre de Crouttes à Jumièges.
Richard II de Normandie Duc de Normandie ayant confirmé la donation de Gautier.
Eudes Rigaud Archevêque ayant signalé l'état de ruine du prieuré en 1267.
P. Pellerin Desfondis Acheteur du prieuré en 1791.

Origine et histoire du Prieuré Saint-Michel

L'ancien prieuré Saint-Michel se situe à Castelnau-Pégayrols, dans l'Aveyron (Occitanie), et fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques : l'église paroissiale en 1920 et l'ancien prieuré en 1990. Fondé à la fin du Xe siècle, il dépendait de l'abbaye bénédictine de Jumièges. La terre de Crouttes fut donnée vers 994 à Jumièges par Gautier, donation confirmée en 1027 par Richard II de Normandie. En 1267, la visite d'Eudes Rigaud signale que les bâtiments étaient en ruines et qu'il y vivait deux moines de Jumièges. Le prieuré connaît une grande prospérité économique à la fin du XIIIe siècle et bénéficie alors d'une importante campagne de construction. La grange monastique date de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle ; elle a été restaurée à diverses époques, vraisemblablement au XVe siècle et en 1893. Le pressoir à cidre, daté par dendrochronologie du XVe siècle, comporte encore le tour à pommes et la presse à longue étreinte ; il a été agrandi au nord et prolongé par le cellier et la distillerie. La chapelle, probablement contemporaine de la grange, conserve des traces de peintures murales mais a été remaniée, notamment au XVIIIe siècle (mur sud et clocheton). Les autres bâtiments d'exploitation qui bordaient la cour datent principalement des XVIe au XVIIIe siècles ; la laiterie et certaines écuries sont plus récentes. Jusqu'au début du XIXe siècle, l'ensemble se développait autour d'une cour carrée close par des murs et deux portes ; la grande écurie a été détruite au XIXe siècle puis reconstruite hors de l'enclos, et une étable du XIXe siècle subsiste. Le logis prioral a été reconstruit en 1771, remanié au XIXe siècle et enrichi d'un avant-corps central en 1856 ; un bâtiment servant de four et de laiterie porte la date de 1761. La couverture du cellier a été refaite en 1846, créant un comble à surcroît. En 1791, le prieuré fut acheté par P. Pellerin Desfondis, receveur du domaine. Aujourd'hui l'ancien prieuré se présente sous la forme de deux ailes en équerre : l'aile nord, la plus ancienne, est bâtie en appareil régulier et conserve sur sa façade sud, sous un arc de décharge, une belle fenêtre romane à baie géminée avec un chapiteau sur la colonne centrale, dans le style du XIIe siècle. L'aile est, qui relie l'aile nord à l'église Saint-Michel, a été largement remaniée à la fin du XVe siècle ; elle contient une grande salle à plafond de poutrelles apparentes et une cheminée de pierre dont la hotte porte les armes de la famille de Castelnau, également sculptées dans la tribune de l'église. La tribune et l'aile nord semblent avoir été construits à la même époque, probablement sous l'autorité d'un prieur de la famille de Castelnau, et l'aile est communique directement avec la tribune de l'église.

Liens externes