Puits des Combes de La Ricamarie dans la Loire

Patrimoine classé Patrimoine minier Puits de mine

Puits des Combes de La Ricamarie

  • 11 Impasse du Puits des Combes
  • 42150 La Ricamarie
Puits des Combes de La Ricamarie
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Puits des Combes de La Ricamarie
Crédit photo : Bourgeois.A - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

milieu XXe siècle

Patrimoine classé

Le chevalement et les bâtiments de surface (cad. Saint-Etienne AO 149, 150) : inscription par arrêté du 3 novembre 2003

Origine et histoire du Puits des Combes

Le chevalement du puits des Combes a été achevé en 1950 et appartient à la seconde génération de chevalements en béton apparus dans les années 1930. Construit au début des années 1950 par la Société des Bétons Freyssinet-Limousin, il est situé sur la commune de La Ricamarie, sur le flanc nord de la vallée de l'Ondaine. Ce chevalement, dernier subsistant à La Ricamarie, et la salle des machines sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 3 novembre 2003. Le puits existait déjà depuis 1935 sous la forme d'un « bure », un puits souterrain ne débouchant pas au jour, qui servait à stocker les remblais des puits Dyèvre et Saint-Dominique à 23 mètres de profondeur. Accessible alors par une galerie débouchant à la surface, ce réservoir souterrain fut prolongé jusqu'au jour en 1935 et transformé sommairement en puits grâce à des moyens d'extraction de fortune. Trois campagnes de fonçage menées de 1937 à 1950 ont repoussé le fond du puits jusqu'à la cote -496 m. La conception du chevalement est atypique : la machine d'extraction se trouve au sol et le chevalement n'a pas de poussards, ces jambages obliques habituellement destinés à compenser la traction des câbles. Plutôt que le profil en « R », la structure adopte la forme d'une tour surmontée d'un renflement bétonné supportant les deux molettes, l'équilibre étant assuré par ce renflement et par la masse du bâtiment inférieur ainsi que par l'homogénéité de la structure, éventuellement réalisée en béton précontraint. Le système remplace dans les années 1950 l'installation provisoire en place depuis les années 1930. Le minerai extrait tombait d'abord dans une trémie puis sur une bande transporteuse qui acheminait le charbon jusqu'au lavoir du puits Pigeot. Grâce à des méthodes modernes d'abattage au fond, à de grosses berlines et à une machine d'extraction de 1 500 ch, le puits des Combes a atteint autour de 1960 des productions de l'ordre de 1 000 à 1 200 tonnes de minerai par jour. À la recette de jour, les berlines étaient expulsées de la cage par des poussoirs électriques, basculées et vidées dans la trémie avant d'être évacuées sur le convoyeur de 1,2 km jusqu'au criblage et au lavoir du puits Pigeot. Malgré sa taille modeste, il constituait dans les années 1960 le premier puits d'extraction du bassin. De l'été 1972 à 1983, le puits ne servit plus qu'à l'exhaure : un système de pompage extrayait régulièrement les eaux pour protéger les travaux du puits Pigeot. Sa genèse — un silo souterrain transformé en puits — explique sans doute son implantation particulière au sommet d'une colline. Son isolement et son accès difficile ont contribué à sa préservation après la fin de l'activité. Le site présente encore des éléments notables : le sommet du chevalement et ses molettes, l'intérieur du chevalement, la recette, le bâtiment de la machine d'extraction et des vues panoramiques.

Liens externes