Pyramide commémorative de la bataille d'Ivry à Épieds

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Propriété de l'Etat

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1590

Construction de la pyramide

14 mars 1590

Bataille d'Ivry

1758

Première pyramide commémorative

1777

Premier obélisque

24 octobre 1804

Pose de la première pierre

1814

Disparition des inscriptions

1862

Inscription monument historique

26 décembre 1999

Chute de l'obélisque

2000

Restauration de l'obélisque

Aujourd'hui

Patrimoine classé

La pyramide : classement par liste de 1862

Personnages clés


Henri IV	Roi de France victorieux à la bataille d'Ivry.
Duc de Mayenne	Adversaire d'Henri IV lors de la bataille d'Ivry.
Comte d'Eu	A fait ériger la première pyramide commémorative en 1758.
Duc de Penthièvre	Seigneur d'Anet, a élevé le premier obélisque en 1777.
Napoléon Bonaparte	Premier Consul ayant ordonné la construction du monument actuel.

Origine et histoire de la Pyramide commémorative de la bataille d'Ivry

La « Pyramide commémorative de la Bataille d'Ivry » est un obélisque érigé sur la commune d'Épieds (Eure) pour commémorer la bataille d'Ivry du 14 mars 1590, opposant le roi Henri IV au duc de Mayenne pendant les guerres de Religion. Selon la tradition, il se situe à l'endroit même où Henri IV se serait endormi après la bataille, au pied d'un poirier enté. Bien qu'il s'agisse d'un obélisque, il conserve la dénomination de « pyramide » en référence au premier monument, une pyramide d'un pied de large sur quatre de haut, érigée par le comte d'Eu en 1758. En 1777, celle-ci fut remplacée par un premier obélisque élevé par le duc de Penthièvre, seigneur d'Anet, surmonté d'une fleur de lys ; cet édifice fut détruit en 1798 sous le Directoire. Sur décision du Premier Consul Napoléon Bonaparte, la première pierre du monument actuel fut posée le 2 brumaire an XIII (24 octobre 1804) à la suite de sa visite dans la région. Les inscriptions originales que Bonaparte avait fait porter sur l'obélisque ont disparu en 1814, année de son abdication. L'obélisque est inscrit sur la liste des monuments historiques de 1862. Renversé par la tempête du 26 décembre 1999, il a été restauré et relevé en 2000. Il se dresse aujourd'hui de nouveau sur sa colline, au bout d'une allée de tilleuls orientée ouest-est.