Pyramide de Couhard à Autun en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Monument Pyramide

Pyramide de Couhard à Autun

  • Pierre de Couhard
  • 71400 Autun
Pyramide de Couhard à Autun
Pyramide de Couhard à Autun
Pyramide de Couhard à Autun
Pyramide de Couhard à Autun
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Pyramide de Couhard à Autun
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Pyramide de Couhard à Autun
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Pyramide de Couhard à Autun
Pyramide de Couhard à Autun
Pyramide de Couhard à Autun
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Pyramide de Couhard à Autun
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Pyramide de Couhard à Autun
Pyramide de Couhard à Autun
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

IIe siècle, Gallo-romain

Patrimoine classé

Pyramide de Couhard : classement par liste de 1840

Origine et histoire de la Pyramide de Couhard

La pyramide de Couhard, aussi appelée pierre de Couhard et anciennement pierre de Couart, est un monument antique situé près de la nécropole dite « Champ des Urnes » à Autun (Saône‑et‑Loire). Érigée sans doute au Ier siècle apr. J.-C., elle surplombe la ville et a été classée monument historique par la liste de 1840. Son nom vient du hameau de Couhard, à proximité immédiate du monument. Il ne subsiste que le noyau d’une pyramide à base carrée de 10,50 m de côté pour une hauteur de 22,65 m ; l’édifice ne comporte pas de chambre intérieure. La pyramide se trouvait dans l’une des grandes nécropoles d’Augustodunum, conformément à la disposition habituelle des cimetières antiques en dehors des murailles. Son interprétation a longtemps été discutée, mais il s’agit très probablement d’un monument funéraire, soit un tombeau recouvrant des restes, soit un cénotaphe commémoratif. Seul le blocage intérieur est parvenu jusqu’à nous ; il était autrefois recouvert d’un parement régulier formant une pyramide qui aurait atteint environ 33 mètres. D’après un plan d’Autun datant de l’époque de François Ier, ce parement aurait été en marbre blanc. La pyramide est aujourd’hui percée d’un orifice résultant des fouilles de 1640 menées par l’abbé de Castille, qui n’y découvrit aucune salle intérieure. Joseph Rosny, dans son Histoire de la ville d’Autun (1802), rapporte que certains identifièrent la pyramide au monument du druide Divitiacos, à la suite de la prétendue découverte au XVIIe siècle d’une médaille d’or portant l’inscription « Gloria Ædorum druidumque ». D’autres sondages et fouilles menés au XIXe siècle, ainsi que des interventions en 1801, 1840 (MM. Desplaces et Martigny) et 1877 pour étudier les fondations, n’ont pas apporté de résultat concluant. En 1960, on a découvert à la base du monument une tablette magique en plomb (15,8 × 5,8 cm) datée du IIe siècle, portant des inscriptions en latin et en grec et une grande croix ; cette tablette est conservée au musée Rolin d’Autun. Le texte de la tablette figure sous la forme suivante : ONESIFORVS MVSCLOSVS CARPVS ATTIANVS NEPOS VERACIS TITVS ΑΒΡΑΣΑ ΑΒΡΑΣΑΞ ΔΑΜΝΑΜΕΥΣ ΚΟΜΠΩΘ ΘΙΦΕΡΙΘ ΓΩΜΑΤΟΥ ΣΑΒΑΛΘΩΥΘ ΒΙΣΩΤΟΡΘ ΔΕΘΕΡΘ. Le monument a subi plusieurs campagnes de restauration ; l’une d’elles, au début des années 1980, a consisté en l’application de mortier de ciment, ce qui a empêché la bonne respiration des pierres et de la maçonnerie. Au début du XXIe siècle, des détachements de pierre sont devenus fréquents. Une nouvelle campagne de restauration des monuments antiques d’Autun a été lancée en 2021 et a débuté par la pyramide de Couhard entre avril et juillet 2021 ; elle prévoit l’enlèvement des ciments précédents, la refonte des joints à la chaux, le traitement des parties dégradées et la sécurisation générale de l’édifice. L’échafaudage mis en place pèse 80 tonnes et le coût de la restauration est estimé à 275 000 euros.

Liens externes