Construction XVe siècle (≈ 1550)
Érection de la pyramide en pierre.
1769
Ouverture de la route
Ouverture de la route 1769 (≈ 1769)
La route forestière Georges-d'Amboise est ouverte, permettant la construction des pyramides.
Années 1770
Construction de la pyramide
Construction de la pyramide Années 1770 (≈ 1770)
La pyramide de Saint-Quentin est construite pour servir de point de ralliement pour les chasses à courre.
1958
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1958 (≈ 1958)
La pyramide de Saint-Quentin est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Pyramide de Saint-Quentin : inscription par arrêté du 3 novembre 1958
Personnages clés
Cabanel d'Anglure
Grand maître des eaux et forêts ayant décidé de la construction des pyramides.
Colbert
Auteur de la recommandation de 1699 ayant inspiré la construction des pyramides.
Origine et histoire de la Pyramide de Saint-Quentin
La pyramide de Saint-Quentin est l'une des quatre pyramides en pierre qui jalonnent la route forestière Georges-d'Amboise, dans la forêt de Loches (Indre-et-Loire). Ces monuments, construits au XVIIIe siècle pour servir de points de ralliement aux équipages de chasse à courre, ont été réalisés dans les années 1770 après l'ouverture de la route en 1769, sur décision du grand maître des eaux et forêts Cabanel d'Anglure, suivant la recommandation de Colbert de 1699. La pyramide de Saint-Quentin, la plus occidentale du groupe, est implantée en limite communale de Saint-Quentin-sur-Indrois (géolocalisation : 47,1719, 1,0284). Elle repose sur un socle carré mouluré; au-dessus, un piédestal présentant des encorbellements sur chacune de ses faces supporte une pyramide élancée, légèrement tronquée, qui se termine par une sphère. Ce décor, sobre mais soigné, distingue chaque pyramide du groupe par des détails architecturaux propres. Les trois autres pyramides (Genillé, Montaigu et des Chartreux) se situent à proximité et, comme celle de Saint-Quentin, ont été inscrites au titre des monuments historiques (les trois premières en 1956, Saint-Quentin en 1958).